Le Conseil de gouvernement approuve un projet de décret sur les modalités de formation et de gestion de la Commission nationale pour l’éducation, les sciences et la culture
Le Conseil de gouvernement a approuvé, lundi, le projet de décret N° 2-23-492 modifiant et complétant le décret N° 2-98-183 du 3 décembre 1999 fixant les attributions et les modalités de formation et de gestion de la Commission nationale pour l’éducation, les sciences et la culture. Un communiqué du ministère délégué chargé des relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement indique que ce projet, présenté par le ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, intervient après plus de 60 ans de la création de ladite commission, eu raison à la nécessité de réviser la nature des attributions dévolues à cette instance, ainsi que sa composition et son fonctionnement, de manière à répondre aux attentes des pouvoirs publics chargés de l’élaboration et de l’exécution des politiques publiques relatives à la réforme et à la promotion du secteur de l’éducation, des sciences et de la culture. Selon la même source, le ministre a souligné que cette démarche s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement des chantiers de réforme menés dans le Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, et dont la mise en œuvre par le gouvernement prend en considération les nouveautés et les évolutions dans les domaines de l’éducation, la formation, la recherche et l’innovation sur le plan international, outre l’absolue nécessité de bénéficier des programmes et projets culturels en faveur de la préservation du patrimoine culturel immatériel sous l’égide des organisations internationales partenaires, en l’occurrence l’UNESCO, l’ISESCO et l’ALECSO. M. Benmoussa a fait savoir, dans sa présentation, que ce projet de décret vise à redéfinir les attribuions de ladite commission, à travers l’élargissement de son champ d’action et d’intervention, l’encouragement et le soutien de toutes les initiatives en faveur de la promotion d’une culture de paix, ainsi que la consécration des valeurs de cohabitation et d’entente entre les peuples et les nations, le rapprochement des cultures et des civilisations, la participation à la réalisation des objectifs onusiens de développement durable (ODD) ou encore la valorisation du patrimoine culturel immatériel sur le plan national. Le texte définit également les modes de fonctionnement de ladite commission en tant que mécanisme national de coordination avec les organisations internationales et régionales susmentionnées et qui se veut aussi comme une force de proposition nationale, outre son rôle consultatif auprès des pouvoirs publics chargés des secteurs de l’éducation, des sciences et de la culture et ce, en leur apportant l’appui nécessaire sur le plan de l’élaboration des politiques publiques en la matière. Le ministre a également révélé que la composition de ladite commission sera étoffée par la présence d’un représentant du département chargé de la Culture au vu de l’importance accordée à ce domaine dans les programmes et les activités de la commission nationale et des organisations internationales partenaires et au vu également de la nature des attributions dévolues à cette instance, poursuit le communiqué, ajoutant que le texte prévoit aussi le recours de la commission à des experts en vue de lui apporter l’assistance nécessaire sur le plan de la réalisation des programmes proposés par les organisations internationales et régionales susmentionnées.