Le Président du groupe d’amitié France-Maroc du Sénat salue la gestion « exemplaire » de l’épidémie du Covid-19 dans le Royaume
Le Président du groupe d’amitié France-Maroc du Sénat, Christian Cambon a salué, mardi, la gestion « exemplaire » par le Royaume de l’épidémie du Covid-19, affirmant que le Maroc avec « sa bonne organisation, nous donne l’exemple à nous tous ».
Il a réitéré à cette occasion, la position de la France consistant en le soutien de l’initiative d’autonomie au Sahara marocain et salué la coopération sécuritaire franco-marocaine qui a « permis de déjouer un attentat dans le sud de la France le jour de Pâques ». Une réunion du groupe d’amitié France-Maroc du Sénat et de la Chambre des Conseillers s’est tenue, aujourd’hui, en visioconférence depuis Paris et Rabat, sous la coprésidence de M. Cambon et du premier vice-président de la Chambre des conseillers et président du groupe d’amitié Maroc-France, Abdessamad Kayouh. Cette réunion a rassemblé un nombre très important de membres des deux groupes d’amitié qui ont tenu à manifester, par leur présence, leur forte volonté de continuer à travailler ensemble malgré la pandémie qui empêche la tenue des rendez-vous habituels et des échanges annuels. La réunion a été l’occasion d’échanger sur nombre de questions et d’évoquer tous les grands dossiers de coopération sur le plan économique, culturel, universitaire etc. « Au cours de cette réunion très chaleureuse, nous avons d’abord échangé sur la manière dont nos deux pays ont organisé la lutte contre le Covid, ce qui m’a donné l’occasion de saluer la gestion exemplaire du Maroc qui se bat contre le Covid avec des chiffres de vaccination vraiment extraordinaires et très positifs », a déclaré M. Cambon à la MAP. Les deux groupes d’amitié ont convenu de la nécessité de multiplier les contacts lorsque cette pandémie sera achevée, et de maintenir et renforcer les relations notamment dans le domaine scientifique au niveau des chercheurs, des laboratoires, des médecins pour « pouvoir poursuivre y compris vers nos amis d’Afrique l’effort de vaccination qui est entrepris par nos deux pays », a souligné M. Cambon. La réunion a été aussi l’occasion d’évoquer les développements de la question du Sahara à la lumière de la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine. « Nos amis marocains ont rappelé la prise de position des USA sur la reconnaissance de la souveraineté du Maroc. En ce qui me concerne, j’ai eu l’occasion de rappeler la position de la France de soutien à la proposition d’autonomie, d’une solution juste, équitable et crédible et d’un règlement pacifique sous l’égide des Nations Unies », a dit M. Cambon. « Nous rappelons ensemble que la situation internationale nous oblige les uns et les autres à rechercher les voies de la paix face au développement du terrorisme en Afrique et sur l’ensemble des continents y compris en Europe. Et à cette occasion, j’ai salué la coopération franco-marocaine qui nous a permis d’arrêter des djihadistes qui s’apprêtaient à commettre dans le sud de la France un nouvel attentat le jour de Pâques », a ajouté M. Cambon, également président de la Commission des Affaires étrangères et de la défense du Sénat français. « En ce qui nous concerne, nous militons toujours pour des solutions de paix dans ce Maghreb qui a beaucoup payé à la violence et nous souhaitons que la France puisse, en tant que membre du Conseil de sécurité, œuvrer à la recherche de la paix dans le respect de la souveraineté des États et dans cette amitié que nous nous sommes engagés à poursuivre dans les semaines et les mois qui viennent », a ajouté M. Cambon. Enfin, la réunion a été l’occasion d’évoquer tous les grands dossiers de coopération sur le plan économique, culturel, universitaire… « Bien sûr, nous avons regretté conjointement que la pandémie ait ralenti ces échanges mais nous faisons tout pour que ces relations soient les plus favorables possibles et qu’elles puissent permettre des initiatives dans ces domaines », a assuré le sénateur français, qui a formé l’espoir que les deux groupes d’amitié puissent trouver dans les mois qui viennent les voix et moyens de poursuivre les échanges et « si possible avec la convivialité que nous souhaitons tous, car il est très difficile pour nous de ne pas pouvoir nous rencontrer ».