Londres juge «sérieux et crédibles» les efforts du Maroc dans le dossier du Sahara
Le secrétaire d’Etat britannique chargé du Développement international, du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord, Andrew Murrison a réitéré ce mardi à Rabat, le plein soutien du Royaume-Uni au processus de l’ONU pour le règlement de la question du Sahara, et aux efforts «sérieux et crédibles» déployés dans ce sens par le Maroc.
« Il est important de réaffirmer la position déjà exprimée par le Royaume Uni, à savoir que nous soutenons pleinement le processus onusien et les efforts sérieux et crédibles déployés par le Maroc dans ce sens », a déclaré le responsable britannique à l’issue de ses entretiens avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.
Andrew Murrison se trouve au Maroc à la tête d’une importante délégation qui a pris part à la 2ème session du Dialogue stratégique Maroc-Grande Bretagne tenue mardi à Rabat.
La position du Royaume-Uni ne diffère guère de celle d’autres membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, entre autres, les Etats-Unis et la France qui soutiennent le processus de règlement de l’ONU et en même temps, jugent «sérieux et crédibles» les efforts consentis par le Maroc dans le cadre de ce processus.
Les dirigeants américains sont encore allés plus en affirmant en coulisses, que «l’indépendance» du Sahara que revendiquent le Polisario et ses parrains algériens, «n’est pas une option pour le règlement du différend» autour du Sahara marocain.
Le mois d’août dernier, le quotidien américain «The Wall Street Journal», rapportait que des responsables américains qui suivent de près le dossier du Sahara, ont déclaré que les États-Unis «ont clairement fait savoir que Washington ne soutiendrait pas un plan visant à créer une nouvel État en Afrique» du nord.
Le même son de cloche a retenti au Comité des 24 des Nations Unies (C24) lors de sa session tenue du 17 au 28 juin à New-York, et au cours de laquelle une vingtaine de pays représentant plusieurs régions du monde avaient exprimé leur plein appui à l’initiative marocaine d’autonomie comme base de règlement définitif au différend régional autour du Sahara Occidental.
D’ailleurs les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité n’ont jamais reconnu, à l’instar de l’ONU, la chimérique république sahraouie « RASD »