Le polisario essuie de nouveaux revers de la Barbade et de la Colombie

Le polisario n’est pas au bout de ses peines. Une semaine après le Salvador, c’est la Barbade qui a retiré vendredi sa reconnaissance de la RASD, la république fantoche autoproclamée par le polisario avec le soutien de l’Algérie.

Cette décision de la Barbade a été annoncée lors de la visite au Maroc de la Première ministre de ce pays des Caraïbes, Mia Amor Mottley, accompagnée du ministre des Affaires étrangères, Jerome Walcott.

Amor Motteley s’est entretenue avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, pour qui la position de la Barbade est conforme à la légalité internationale et à l’orientation générale de la communauté internationale sur la question du Sahara.

Le même jour, toujours à Rabat, c’est le ministre colombien des Affaires étrangères, Carlos Holmes Trujillo Garcia, qui a fait part du soutien de la Colombie à l’intégrité territoriale du Maroc et au plan d’autonomie présenté par le Royaume pour parvenir à une solution politique réaliste au conflit régional du Sahara, conforme aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.

Ces derniers développements constituent une véritable série noire pour le polisario, qui a essuyé des revers successifs au cours des dernières semaines dans plusieurs pays d’Amérique Latine et des Caraïbes.

Brésil, Chili, République dominicaine, Suriname, Dominique, tous ont tourné le dos au mouvement séparatiste du polisario qui a longtemps bénéficié des accointances idéologiques de l’Algérie avec des régimes dans la région.

Des connivences révélées par le président salvadorien, Nayib Bukele, qui a assuré que la reconnaissance de la fantaisiste république du polisario par le passé, avait eu lieu « pour des raisons idéologiques ».