Sahara: L’Algérie et le polisario passent un mauvais quart d’heure devant le C 24 de l’ONU
Le polisario et l’Algérie ont passé un mauvais quart d’heure devant le Comité des 24 des Nations-Unies, lundi à New York, où les représentants d’une quinzaine de pays ont pointé la responsabilité du régime d’Alger dans le soutien au mouvement et à ses prétentions séparatistes au Sahara.
Omar Hilale, le Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, a donné plus de détails sur ce soutien de l’Algérie, qui ne se limite pas à mobiliser l’appareil diplomatique algérien pour défendre le front séparatiste, mais s’étend également à lui fournir armements, financements et accompagnement dans son QG de Tindouf, sur le sol algérien.
C’est à l’intérieur de ces camps de Tindouf, en Algérie, que le polisario continue de séquestrer depuis plus de 40 ans, dans des conditions inhumaines, des civils originaires de la région marocaine du Sahara, a insisté Omar Hilale.
Le diplomate marocain a même dévoilé la culture de la haine du Maroc nourrie par le régime algérien, qui n’hésite pas à inculquer le séparatisme chez les élèves algériens du primaire en posant, dans le cursus scolaire et dans les examens de fin d’année, que l’Union du Maghreb Arabe ne sera effective que « lorsque le Sahara occidental sera indépendant ».
Ces arguments imparables ont embarrassé, jusqu’à l’énervement, le représentant de l’Algérie à la réunion du Comité des 24. Surtout qu’un véritable consensus s’est dégagé, au cours de cette réunion, sur l’intégrité territoriale du Maroc et l’initiative d’autonomie pour parvenir à une solution durable à la question du Sahara.
Un soutien porté par de nombreuses interventions, dont celles des représentants de l’Arabie Saoudite, des Emirats Arabes Unis, du Bahreïn et de plusieurs pays d’Afrique et des Caraïbes.