Sahara-Pérou : Ricardo Sánchez Serra revient à la charge contre le Polisario
Le président fondateur du Conseil péruvien d’amitié avec la «RASD», la pseudo-république sahraouie, Ricardo Sánchez Serra a publié en une semaine, un second article dans lequel il étale devant le Polisario les quatre vérités sur ses revendications indépendantistes.
Après un premier article publié le 19 février dernier sur le site d’information «Peruinforma» sous le titre de : «Sahara occidental: pourquoi pas une autonomie?», et dans lequel il défendait le plan d’autonomie marocain pour le Sahara, Ricardo Sánchez, connu pour être un fervent défenseur du Polisario, est revenu à la charge contre le Polisario, dans un second article intitulé: « Sahara occidental: réponse à mes détracteurs ».
Dans cette nouvelle tribune, publiée le 27 février par le quotidien péruvien « la Razon », il relève, arguments à l’appui, le caractère utopique et «irréaliste» des revendications du Polisario face à la solidité et au sérieux de la proposition d’autonomie marocaine pour le règlement politique de ce litige territorial.
«Que reste-t-il encore à faire ? », sinon que d’«accélérer la recherche d’une solution politique au conflit sur la base du processus politique de l’ONU, dans le cadre duquel l’initiative d’autonomie marocaine jouit de l’appréciation des pays influents du Conseil de sécurité et d’une grande partie de la communauté internationale», suggère l’analyste politique péruvien.
Au moment où le Polisario célèbre le 43ème anniversaire de l’auto-proclamation de sa prétendue «RASD», Ricardo Sanchez relève l’essoufflement de la cause défendue pendants plus de 40 ans par le Polisario qui a perdu ou en phase de perdre, ses principaux soutiens traditionnels comme le Venezuela de Nicolas Maduro, la Libye du défunt Kadhafi où l’Algérie confrontée à de sérieux problèmes institutionnels en plus des tensions tribales qui secouent les camps de Tindouf.
«Il est idiot et naïf de penser que le Maroc abandonnera un jour le territoire du Sahara», ajoute-t-il, rappelant qu’avec son retour au sein de l’Union africaine, le Maroc a plutôt gagné la neutralité de l’UA dans ce dossier.
«Cela serait un péché – que Dieu ne pardonnerait pas – de tromper les gens avec un faux triomphalisme, étant donné que la vérité, c’est qu’aucune bataille n’est gagnée, sur aucun front, ni politique, ni diplomatique» par le Polisario, suggère l’analyste péruvien.
In fine, il invite à nouveau, le Polisario à saisir l’occasion historique du processus politique engagé en 2007 sous l’égide de l’ONU, sur la base de la proposition d’autonomie, pour avancer vers « la paix des braves », car écrit-il, « tous ces facteurs précités jouent contre l’option d’indépendance ».