Bardem accusé d’avoir employé des clandestins

La décision de Javier Bardem de fermer son restaurant à Madrid n’est pas passée inaperçue. Indignés par les conditions de leur renvoi, des employés licenciés ont accusé l’acteur espagnol d’avoir déjà eu recours aux services de travailleurs clandestins en Espagne.
Outrés par leur licenciement expéditif après plus de 14 années de bons et loyaux services, les employés ont révélé au grand jour ces pratiques insoupçonnées de la part de Javier Bardem. L’acteur se voit également reprocher par ses anciens employés de leur avoir appliqué les conditions de licenciement qu’il n’a cessé de dénoncer depuis leur application par le gouvernement de Mariano Rajoy. Les 11 employés ont même raillé l’ambiguïté de l’acteur qui prétend être un fervent défenseur des droits humains, alors qu’il n’a pas hésité à les jeter dans la rue à la moindre difficulté de son établissement.

La Bardemcilla, propriété de Javier Bardem était géré par sa sœur Monica. C’est cette dernière qui a annoncé la fermeture du restaurant situé dans le quartier huppé de Chueca à Madrid. Les Bardem ont avancé la cause de l’accumulation des pertes de l’établissement pendant deux années successives. Un argument qui n’a apparemment pas atténué la colère des employés renvoyés. Pour essayer de retaper son image ébréchée par cette affaire, Javier Bardem a proposé d’offrir à ses anciens employés une indemnité supérieure au montant prévu par la législation. Mais en vain. Certains employés n’ont pas hésité à coller à Javier Bardem la réputation du méchant qu’il joue dans ses films. Le dernier en date est son rôle de vilain dans le film de James  Bond « Skyfall », en plus du film de 2007 « No Country for Old Men ». 
Javier Bardem est également connu pour apporter son soutien au Polisario, le front qui lutte contre le Maroc, à partir de l’Algérie voisine, pour l’indépendance de la région du Sahara occidental.