Sahara -Pourparlers : De nouveaux visages attendus à Manhasset

De nouveaux visages sont attendus au 9ème round des pourparlers informels sur le Sahara, annoncé pour ce début février à Manhasset (Etats-Unis). Même si la date exacte et l’ordre du jour de cette nouvelle session n’ont pas été révélés, la délégation marocaine, avec les derniers changements politiques consécutives aux législatives anticipées de novembre dernier, sera conduite par le nouveau titulaire du portefeuille des Affaires étrangères, le PJDiste Saâd-Eddine El Othmani. La reprise des pourparlers a été annoncée hier mardi à New-York, par la porte-parole adjointe de l’ONU, Vannina Maestracci. Sans entrer dans les détails, elle a déclaré que « la prochaine série des pourparlers informels aura lieu début février dans la propriété de Greentree dans la banlieue de New York ». Du côté marocain, le gouvernement qui a changé de main après le scrutin de novembre 2011, a été accompagné par la nomination au poste de Conseiller royal, du prédécesseur de Saâd-Eddine El Othmani, Taieb Fassi Fihri, qui présidait la délégation marocaine lors des précédents rounds.

Outre  Fassi Fihri, cette délégation comprenait aussi Mohamed Yassine Mansouri, Directeur général des Etudes et de la Documentation (DGED) et Maouelainin Khalihanna Maouelainin, secrétaire général du Conseil Royal Consultatif pour les Affaires sahariennes. Après l’avènement d’un nouveau gouvernement formé de cinq technocrates et 25 hommes politiques issus de quatre partis politiques (PJD, Istiqlal, PPS et MP), toute la question est de savoir qui fera désormais partie de cette délégation ? Les observateurs avertis n’excluent pas la présence de Fassi Fihri devenu avec le temps, un fin-connaisseur du dossier du Sahara en plus de son carnet d’adresse surchargé pour avoir longtemps servi au département diplomatique.
En plus, grâce à son nouveau titre de Conseiller du Roi Mohammed VI, estiment les observateurs, Fihri donnera plus de poids, de crédibilité et de liberté décisionnelle à la future délégation. La grande inconnue demeure dans le comment vont réagir les autres délégations (Algérienne, mauritanienne et du Front Polisario) à ces changements.