Incidents de Laâyoune : Des révélations de Zapatero, dures à avaler par les pro-Polisario espagnols
La vérité finit toujours par se savoir. Toutes les campagnes médiatiques et propagandistes de dénigrement et de désinformation menées autour des sanglants incidents de Lâayoune commencent à tomber à l’eau. Une vérité qui vient d’être révélée en Espagne et qui sera à coup sûr, dure à assumer par les Espagnols qui défendent aveuglément les séparatistes du Polisario. Lors d’une réunion de la commission exécutive fédérale du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE), tenue mardi à Madrid, le chef du gouvernement espagnol et secrétaire général du PSOE, José Rodriguez Zapatero a remis les pendules à l’heure. Il a demandé à cette commission de communiquer à ses membres, aux militants du parti et à la société civile espagnole, les quatre vérités sur les événements du 8 novembre à Laâyoune et au camp de Gdim Izik.
« Ces données, a d’emblée prévenu Zapatero, peuvent être douloureuses et difficiles à assumer par un collectif traditionnellement proche du front Polisario ». Ce collectif ne sera pas le seul à être amèrement déçu, plusieurs organes de la presse écrite et audio-visuelle ibérique qui ont mené une virulente campagne médiatique ouvertement hostile au Maroc, risquent eux aussi d’encaisser un véritable camouflet et fortement discrédités non seulement vis-à-vis de l’opinion publique espagnole mais également européenne.
Selon des membres de la commission, « le conflit du Sahara Occidental a suscité un large débat au sein de la direction socialiste qui a fait part de sa préoccupation quant à l’agitation entretenue sur cette question » en Espagne.
Contrairement au zèle et à l’effervescence dont a fait preuve la presse espagnole qui a pris le relais des séparatistes à coup de désinformation et de propagande, le gouvernement et le Parti au pouvoir ont observé une position de « prudence », dont Zapatero a tenu à s’en féliciter. Un autre cadre du parti, le secrétaire en charge de l’Organisation du PSOE, Marcelino Iglesias, a affirmé de son côté, que son parti avait raison de privilégier la prudence à la précipitation, surtout que l’information « qui est allée en se confirmant, est qu’il n’y a pas eu de massacre » comme le prétendent le Polisario et les médias algériens.
Maintenant que la vérité a éclaté au grand jour, et que les officiels espagnols reconnaissent le tort causé à leur voisin du sud, quelle réaction, le royaume du Maroc peut-il attendre de son voisin de l’est, l’Algérie, dont la presse n’a pas ménagé son souffle pour crier à l’extermination et au massacre ?