Urgent: Un gendarme et un pompier marocains lâchement poignardés à mort au camp Gdim Izik

Des affrontements entre les forces de l’ordre marocaines et des jeunes malfrats  dans le camp de Gdim Izik près de Laâyoune, ont fait selon un premier bilan 2 morts et plus de 70 blessés.
Un gendarme et un pompier marocains ont été tués lundi matin et près de 70 éléments des forces de l’ordre ont été blessés, dont quatre éléments grièvement atteints et quatre autres civils blessés, tel est le bilan provisoire des accrochages survenus entre les forces de l’ordre et des hors-la-loi, qui tentaient de les empêcher de pénétrer dans le camp. Des individus munis d’armes blanches (coutelas et gourdins) ont réagi violemment à l’intervention des forces de l’ordre faisant usage de cocktails Molotov et de bonbonnes de gaz.
A la suite de la plainte de plusieurs familles, dont les doléances ont été satisfaites et qui voulaient quitter le camp mais elles ont été empêchées par la force par une horde de criminels, les unités de la gendarmerie royale et des forces auxiliaires ont reçu l’ordre d’intervenir dans le camp pour y rétablir l’ordre et assurer la sécurité des femmes, des enfants et des personnes âgées.
C’est durant cette intervention qui n’a duré qu’une heure, que les deux victimes ont été lâchement poignardées au dos par les malfaiteurs déchainés.

L’intervention des forces de l’ordre marocaine s’est également soldée par l’arrestation de 65 malfrats et la saisie d’une grande quantité d’armes blanches et de bouteilles incendiaires prêtes à l’utilisation.
D’après les premiers éléments de l’enquête judiciaire, les fauteurs de troubles sont soit des délinquants de droit commun ou des repris de justice ayant déjà des antécédents judiciaires suite à leur implications dans des affaires de trafic de drogue, de contrebande ou d’immigration clandestine. 
Selon les témoignages recueillis sur place, les unités de la gendarmerie royale et des forces auxiliaires n’ont reçu l’ordre d’intervenir qu’après épuisement de toutes les voies de dialogue avec les jeunes fauteurs de troubles pour apaiser la situation inacceptable au regard de la loi et libérer l’accès du camp.
Une enquête judiciaire a été ouverte et les personnes arrêtées seront déférées devant la justice pour répondre de leurs actes.