Un mouvement veut ester en justice l’Etat algérien pour des crimes à Tindouf

Un mouvement veut ester en justice l’Etat algérien pour des crimes à TindoufLa torture systématique que subissent les citoyens marocains séquestrés à Tindouf ne peut tomber en prescription ou rester sans poursuite. Pour ces raisons, un mouvement dédié à la défense de l’intégrité territoriale du Maroc, a décidé de poursuivre l’Etat algérien devant la justice internationale pour sa responsabilité dans la liquidation de nombreux détenus marocains dans les prisons connues ou les centres de détention secrets à Tindouf. Le mouvement incrimine aussi l’Etat algérien pour son rôle dans les exactions infligées aux prisonniers de guerre, en violation flagrante de la convention de Genève. La communauté internationale est constamment interpellée par le tissu associatif national sur la violation des droits humains et la dégradation de la situation et des conditions de vie des populations sahraouies dans les camps de Tindouf. Le Mouvement international pour le parachèvement de l’intégrité du territoire du Royaume a appelé, à l’ouverture d’une enquête internationale sur les violations flagrantes des droits des détenus des camps de Tindouf, dans le sud-ouest algérien.Lors d’une rencontre organisée samedi 28 août,

à Casablanca, les membres du bureau exécutif du mouvement ont, d’autre part, exprimé leur soutien aux efforts du Maroc et notamment le plan d’autonomie des provinces du sud, comme solution définitive pour le règlement de ce conflit artificiel qui dure depuis plus de trois décennies.
Ils ont aussi insisté, lors de cette rencontre organisée en collaboration avec l’Association pour la Défense des Marocains Expulsés d’Algérie (ADMEA), sur le soutien du mouvement aux Marocains expulsés de ce pays durant les années 1970, pour qu’ils puissent récupérer leurs droits et leurs biens. Et d’ajouter que toutes les manœuvres des autorités algériennes pour faire diversion sur cette affaire ne réussiront pas et que ces expulsions sont un crime qui tourmentera pour longtemps les victimes.