La Guinée-Bissau ne reconnaît plus la « RASD » et soutient le plan d’autonomie pour le Sahara
L’annonce par la Guinée-Bissau de sa décision de retirer sa reconnaissance à l’illusoire « république sahraouie », dénommée RASD, et de son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara, vient conforter la démarche du Maroc. Une démarche saluée par de nombreux pays dans le monde, et jusqu’au sein du congrès américain et de l’Union Européenne.
Rejoignant un grand nombre d’États africains, la Guinée-Bissau corrige ainsi une énorme supercherie qui n’a jamais été cautionnée par la communauté internationale, ni d’ailleurs par les grandes puissances dans le monde.
El Haj Dahaba, ministre d’État, Conseiller spécial du président Bissau-Guinéen, qui a fait l’annonce de cette décision, a été très clair dans ses propos : « Le Maroc a soumis aux Nations unies la proposition d’autonomie et la Guinée-Bissau, comme membre de l’ONU, va défendre cette initiative marocaine pour résoudre de manière pacifique et définitive ce problème ».
Ainsi, ce nouvel État d’Afrique de l’Ouest, situé entre le Sénégal et la Guinée, se soustrait à une grotesque machination consistant à reconnaître un « État » qui n’existe nulle part ailleurs que dans la propagande d’Alger et de ses supplétifs du Polisario.
Ce succès diplomatique est à mettre sur le compte de la proximité de plus en plus forte du Maroc avec de nombreux pays africains. Mais c’est aussi le fruit du plan audacieux d’autonomie présenté par le Maroc, et des réformes entreprises dans le pays à la fois sur le front politique, économique et social.