Alger continue de se surarmer : acquisition de 38 systèmes antiaériens ultrasophistiqués
Encore des armements sophistiqués acquis par l’Algérie cette année. Il s’agit de 38 systèmes antiaériens Pantsir, achetés à la Russie. L’annonce a été faite par l’agence de presse russe Interfax, qui précise que le contrat porte sur un montant de 500 millions de dollars.
Des systèmes très avancés dont seuls la Syrie et les Émirats Arabes Unis ont en fait l’acquisition jusqu’à présent. Mais s’il est concevable que ces deux pays s’équipent de tels armements vu les tensions extrêmes qui règnent au moyen orient, cela est en revanche moins compréhensible dans le cas de l’Algérie. Quelle est cette menace alarmante qui pousse le régime d’intelligence militaire algérien à s’engager dans ces folles dépenses ?
Des armements qui viennent s’ajouter à toute une panoplie de gadgets dernier cri que les militaires algériens n’hésitent pas à commander aux usines russes à coups de milliards de dollars. A tel point que l’Algérie est devenue l’un des pays les plus surarmés au monde, de l’avis même du SIPRI, l’Institut de Recherche pour la Paix, basé à Stockholm. Une autorité en la matière.
Le SIPRI a ainsi classé l’Algérie dans le Top 10 des plus grands acheteurs d’armes dans le monde. Durant la période 2005-2009, l’Algérie a occupé le 9ème rang parmi les plus grands importateurs d’armes dans le monde, et le 2ème au niveau arabe après les Émirats Arabes Unis. En Afrique, l’Algérie a accaparé à elle seule 43% des importations de tout le Continent.
De telles acquisitions massives de la part de la machine militaire algérienne peuvent s’expliquer par le surplus en devises généré par la rente de la manne gazière et pétrolière. Mais correspondent-elles à un besoin réel de défense ou visent-elles à pousser les pays de la région à une course aux armements aussi inutile que désastreuse ?