Maroc : Nouvelle politique de régionalisation
Malgré un relatif retard, le Maroc est considéré en Afrique comme un pays en avance dans le domaine de la décentralisation. Pays actif dans ce domaine dans le continent africain, le Royaume a doté la C.G.L.U.A. (Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique) d’un siège des plus fonctionnels, et s’apprête à accueillir sa prochaine édition à Marrakech, malgré la contestation de ce choix par le maire de Pretoria.
La politique de régionalisation entreprise au Maroc vise essentiellement à atténuer les inégalités régionales dues à l’explosion démographique, à la géographie, à la climatologie et la disparité des ressources. Toutes les caractéristiques, ainsi que le cadre juridique de l’institution régionale dans les conditions actuelles, ne sont sans doute pas à la mesure de ce qui convenait au point qu’il est permis de se demander dans quelle mesure la région correspond aujourd’hui à une réalité. On peut affirmer sans critiques, et de la manière la plus objective, que les actions entreprises dans le domaine de la politique régionale n’ont pas conduis jusqu’à présent aux résultats souhaités.
La politique de régionalisation entreprise au Maroc vise essentiellement à atténuer les inégalités régionales dues à l’explosion démographique, à la géographie, à la climatologie et la disparité des ressources. Toutes les caractéristiques, ainsi que le cadre juridique de l’institution régionale dans les conditions actuelles, ne sont sans doute pas à la mesure de ce qui convenait au point qu’il est permis de se demander dans quelle mesure la région correspond aujourd’hui à une réalité. On peut affirmer sans critiques, et de la manière la plus objective, que les actions entreprises dans le domaine de la politique régionale n’ont pas conduis jusqu’à présent aux résultats souhaités.
La feuille de route tracée par le Roi Mohammed VI dans son discours du 6 Novembre 2008, axé sur un projet de réforme de la régionalisation envisagée, une réforme structurelle de fond et qui repose sur trois principes fondamentaux : l’unité, l’équilibre et la solidarité tout en tenant compte de l’histoire et de la géographie physique et humaine. Il s’agit, pour le souverain, de conduire une dynamique d’une régionalisation avancée et graduelle, englobant toutes les régions du Maroc avec, à leur tête, la région du Sahara marocain dans le cadre d’un Maroc unifié, soit dans le cas de la région saharienne, par la mise en place d’une régionalisation élargie et appropriée qui procède de la propre volonté du Maroc, soit à travers l’autonomie proposée une fois qu’elle aura fait l’objet d’un compromis politique que les Nations Unies auront adopté comme solution définitive du conflit.
Quels que soient les réserves ou les inquiétudes manifestées par certains, une réforme régionale au Maroc, à la différence de ce qui s’est produit ailleurs, n’est pas portée par un mouvement dissident, car même dans le cas du Sahara, le séparatisme n’est que le produit d’une conspiration étrangère connue de tous.
La vocation de la monarchie marocaine est d’être itinérante, au gouvernement de gouverner, au Roi de s’informer de l’état du pays profond. C’est donc à travers ces multiples déplacements dans toutes les régions du Royaume, pour veiller à l’application de la politique économique et sociale, que le Roi Mohammed VI s’est rendu compte de lui-même du déséquilibre flagrant qui existe entre les différentes régions du pays. Sa vision est donc basée sur un état des lieux, et une bonne projection n’est judicieuse que si la connaissance est parfaite, comme c’est le cas dans la vision Royale.
Quels que soient les réserves ou les inquiétudes manifestées par certains, une réforme régionale au Maroc, à la différence de ce qui s’est produit ailleurs, n’est pas portée par un mouvement dissident, car même dans le cas du Sahara, le séparatisme n’est que le produit d’une conspiration étrangère connue de tous.
La vocation de la monarchie marocaine est d’être itinérante, au gouvernement de gouverner, au Roi de s’informer de l’état du pays profond. C’est donc à travers ces multiples déplacements dans toutes les régions du Royaume, pour veiller à l’application de la politique économique et sociale, que le Roi Mohammed VI s’est rendu compte de lui-même du déséquilibre flagrant qui existe entre les différentes régions du pays. Sa vision est donc basée sur un état des lieux, et une bonne projection n’est judicieuse que si la connaissance est parfaite, comme c’est le cas dans la vision Royale.