Débat parlementaire autour du projet de loi relatif à l’organisation de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique
Le groupe de la Confédération Démocratique du Travail (CDT) à la Chambre des conseillers a organisé jeudi une rencontre-débat autour du projet de loi portant sur l’organisation de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. Lors de ce conclave organisé en coopération avec le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur, les intervenants ont donné des éclairages sur les dispositions contenues dans ledit projet et son apport à répondre aux attentes et à remédier aux dysfonctionnements persistants dans le domaine de l’enseignement supérieur, insistant sur l’importance de cette réforme et aussi sur la nécessité d’associer l’ensemble des intervenants dans ce processus pour tirer profit de leurs propositions et recommandations. Ils ont également souligné l’urgence d’un contrat sociétal aux fins d’aboutir à la réforme souhaitée dans le domaine de l’enseignement et tout particulièrement l’université publique pour son rôle en tant que locomotive de développement et temple du savoir et de la connaissance. Pour eux, l’enseignement supérieur, la recherche scientifique ainsi que l’innovation sont les principaux piliers du système de l’éducation et de l’enseignement, indispensables pour la formation des jeunes et la promotion des compétences, lesquels sont appelés à relever le challenge du développement économique et de la consécration de la démocratie. Ce débat parlementaire a été aussi l’occasion de passer en revue les différentes réformes menées durant les dernières décennies dans le domaine de l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et l’innovation. Tout en notant que l’enseignement est une question sociale nodale, ils ont évoqué les contraintes posées dans ce domaine, notamment sur les plans de la capacité d’accueil des établissements universitaires, les carences en équipements et infrastructures ainsi que la modicité des financements. Ils ont, à ce propos, relevé que le diagnostic de la situation de l’enseignement supérieur est une démarche nécessaire à sa mise à niveau, estimant que la réforme ne peut aboutir sans l’implication de toutes les institutions nationales, dont en premier lieu le parlement.