Trois questions à Nabila Mounib, Secrétaire générale du Parti socialiste unifié

La secrétaire générale du Parti socialiste unifié (PSU), Nabila Mounib, a ms l’accent dans un entretien à la MAP à l’occasion de la présentation du programme de sa formation politique pour les prochaines élections législatives, régionales et communales, sur les principaux axes de ce programme qui vise à renforcer la marche de développement du pays et reflète la vision du parti sur plusieurs questions à caractère social, économique et politique. 1- Quels sont les objectifs majeurs auxquels aspire votre parti à travers son programme élaboré en vue du scrutin du 8 septembre ? Le programme électoral du parti pour les élections législatives, régionales et communales, vise à œuvrer pour renforcer la marche de développement et à surmonter tous les obstacles qui entravent le parachèvement du processus de réformes. Ces élections produiront sans aucun doute des élus capables de prendre en charge la gestion des affaires du pays, d’où l’importance de la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes qui est un fondement de la plateforme électorale du PSU. 2. Quelles nouveautés apporte le programme électoral pour consolider les libertés et les acquis en matière de droits de l’Homme? En ce qui concerne le domaine des droits et libertés, le PSU considère qu’il est désormais nécessaire de mettre en œuvre les recommandations de l’Instance Equité et réconciliation afin d’aller de l’avant en capitalisant sur les acquis accumulés dans ce domaine, de créer un climat propice à l’action politique, de rétablir la confiance dans ce domaine, renforcer le sentiment de citoyenneté avec pour objectif de susciter une mobilisation collective pour la défense de la Patrie, mettre à profit les expériences riches accumulées par le parti dans divers domaines et partant contribuer à la marche du progrès. 3- Quelles sont les propositions de votre formation en matière de décollage économique et de soutien aux entreprises nationales ? La réussite des réformes économiques passe principalement par la lutte contre la corruption, la rente et le clientélisme, outre la mise en place de projets visant à entreprendre des réformes portant essentiellement sur les domaines de la justice, l’administration et l’enseignement et ce après la réalisation d’une évaluation globale de la situation. Le programme du parti comprend une série de propositions pour réaliser cette réforme destinée à faire du Maroc un phare économique au niveau africain, et qui consiste notamment à promouvoir l’industrie marocaine, intégrer le secteur informel, soutenir les initiatives des entreprises et à réformer le système fiscal.