L’UE s’inquiète des retombées du conflit du Sahara sur la sécurité régionale
L’Union européenne (UE) se dit préoccupée face aux implications du conflit du Sahara sur la sécurité et la coopération régionales et réitère son appel au recensement des populations dans les camps de Tindouf. Dans son intervention devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies lundi à New-York, la déléguée de la Commission européenne à l’ONU a affirmé que « l’Union européenne reste préoccupée par les implications du conflit » du Sahara sur « la sécurité et la coopération dans la région ». L’UE, a-t-il insisté, réaffirme son « soutien total aux efforts » déployés à cet égard pour la réalisation « d’une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable ». De même, qu’elle encourage les parties au conflit et les Etats voisins à continuer à travailler vers cette solution dans le cadre des Nations Unies et de « permettre au processus politique d’aller de l’avant ».
Il est important, estime la déléguée de l’UE, que les « parties démontrent davantage de volonté politique pour aller de l’avant vers une solution ».
La représentante de la délégation européenne, Yera Ortiz de Urbina a en outre, indiqué que l’UE soutient « la demande du Conseil de Sécurité que le Haut Commissariat aux Réfugiés maintienne sa considération d’un recensement » des populations dans les camps de Tindouf.
Le jour même, la 4ème Commission a adopté, sans vote, un projet de résolution sur le Sahara marocain, réitérant l’appui des Nations Unies au processus de négociation en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable.
En faisant siennes les résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, l’Assemblée Générale n’a fait que confirmer, selon l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Mohamed Loulichki, la prééminence et l’adéquation de l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara à l’objectif recherché, à savoir une solution de compromis dans lequel il n’y aura ni perdant ni gagnant.
Dans le même projet de résolution, l’Assemblée générale « reconnaît ipso facto la nécessité du recensement des populations des camps de Tindouf, conformément au Droit international humanitaire et à la pratique du Haut Commissariat aux Réfugiés ».