CDH: des ONG dénoncent les violations des droits humains à Tindouf
Plusieurs ONG ont dénoncé devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, réuni à Genève, leurs vives préoccupations face aux graves violations des droits humains commis à l’encontre des sahraouis retenus dans les camps du polisario, en territoire algérien.
Ainsi, des milliers de sahraouis retenus de force dans ces camps du désert algérien, sont privés de leurs droits à la libre expression et à la libre circulation, en violation flagrante des droits de l’Homme et du droit humanitaire international, ont insisté ces ONG devant le CDH réuni dans le cadre de sa 14ème session.
La situation de ces séquestrés est d’autant plus précaire qu’ils sont livrés aux milices armées du groupe séparatiste du polisario, sous l’œil complice des militaires algériens, et en l’absence de la moindre protection internationale ou de l’accès des organismes onusiens et des ONG à ces camps.
Devant cette détresse oubliée de tous, des appels insistants ont été réitérés au Conseil pour presser les autorités algériennes à autoriser le libre accès des ONG humanitaires aux camps de Tindouf. L’objectif premier serait de procéder au recensement d’une population qui se retrouve otage d’un conflit monté de toutes pièces par Alger, à des fins d’hégémonie régionale.
D’ailleurs, les nombreux ralliements de sahraouis qui fuient, depuis des mois, les campements de Tindouf pour rejoindre le Maroc, renseignent sur le degré d’adhésion de la population des camps aux visées imaginaires de quelques séparatistes. Ces ralliés sont unanimes à souligner leur lassitude à l’égard du polisario. Ils sont désormais convaincus que le polisario ne défend pas les intérêts des sahraouis, mais ceux des généraux algériens qui s’en servent pour leur propre agenda régional dirigé contre le Maroc.
Les sahraouis des camps de Tindouf ne pensent plus qu’à fuir l’enfer de Tindouf et rentrer au pays, incités par la perspective de la mise en œuvre du plan d’autonomie au Sahara, lequel a été largement appuyée par la communauté internationale et le Conseil de sécurité.