A l’ONU, une ex-ministre zambienne dénonce les positions « obsolètes » de l’Algérie et son « polisario »

L’Algérie et son “polisario” doivent se départir, de manière définitive, de leurs positions « obsolètes » et s’inscrire dans le processus des tables-rondes au sujet de la question du Sahara marocain, a affirmé, à New York, l’ancienne ministre zambienne de l’Intérieur, Grace Njapau. Intervenant devant les membres du 4è Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, Mme Njapau a indiqué que la résolution 2602 du Conseil de sécurité a consacré les tables-rondes selon le même format avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du +polisario+, relevant qu’il s’agit du “seul cadre” pour parvenir à une solution politique à ce différend régional basée sur l’autonomie sous souveraineté marocaine. Les paramètres du Conseil de sécurité convergent clairement avec l’initiative marocaine d’autonomie, qualifiée de sérieuse et crédible dans toutes les résolutions du Conseil, a-t-elle souligné, notant que cette initiative jouit d’un soutien international grandissant depuis sa présentation en 2007. L’ancienne responsable zambienne a fait observer que depuis la décision “historique” des Etats-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara et de soutenir le plan d’autonomie comme la seule solution réaliste, sérieuse et crédible à ce différend régional, plusieurs pays leur ont emboîté le pas, notamment l’Allemagne et l’Espagne. En outre, 21 Etats africains soit plus de 40% de l’ensemble des pays du continent ont décidé d’ouvrir des consulats dans les provinces du Sud du Maroc, portant à 29 le nombre des représentations diplomatiques inaugurées dans cette partie du Royaume, a-t-elle précisé, ajoutant que la présence d’Etats membres de l’ONU au Sahara marocain montre leur volonté de contribuer au développement de cette région, qui se veut un « hub continental et international et un havre de paix, de stabilité et de prospérité ». Battant en brèche les allégations fallacieuses du “polisario” et de son pays hôte, l’Algérie, sur les droits de l’homme dans les provinces du Sud, l’ancienne ministre zambienne a qualifié la situation de “totalement normale”, en mettant en avant le rôle important des commissions du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) à Dakhla et Laâyoune que le Conseil de sécurité a salué dans toutes ses résolutions depuis 2011. Elle a, par ailleurs, fait remarquer qu’alors que les Sahraouis dans les provinces du Sud vivent dans la démocratie, la liberté et la stabilité et bénéficient de projets d’envergure lancés dans le cadre du nouveau modèle de développement doté de 8,8 milliards de dollars, les populations dans les camps de Tindouf dans le Sud-ouest de l’Algérie “sont enfermées dans un mouroir à ciel ouvert”.