Marche Verte: le discours Royal consacre la pérennité du Sahara marocain – Politologue –
Le discours prononcé, samedi, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à l’occasion du 46ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte consacre le caractère pérenne du Sahara Marocain, a souligné le politologue Mustapha Sehimi, notant que le cadre pertinent pour la résolution du différend artificiel « ne saurait être étendu, de quelque manière que ce soit, à quelque empiétement sur la marocanité du Sahara ». « Le premier axe du discours Royal est celui de la pérennité du Sahara marocain. Aucune contestation n’est recevable parce que le Maroc a des titres historiques incontestables », a-t-il indiqué, précisant que « la marocanité du Sahara, comme a déclaré le Souverain, n’est pas à négocier », en ce sens qu’elle « répond aux vœux et aux ardents souhaits des populations » et qu’elle est appuyée par « une reconnaissance internationale d’envergure ». « C’est à dire qu’il est vain pour certaines parties, d’escompter quelque tractation à l’ordre du jour des négociations sous les auspices des Nations-Unies », a-t-il expliqué, notant dans ce sens que « le cadre pertinent pour la résolution de ce différend régional artificiel est celui des résolutions successives du Conseil de sécurité depuis 2007 ainsi que des paramètres de négociations définis ». « Mais ce périmètre ne saurait être étendu, de quelque manière que ce soit, à quelque empiétement sur la marocanité du Sahara », a assuré le politologue, mettant en avant le soutien croissant dont jouit la cause juste du Sahara Marocain. « La cause juste du Sahara marocain jouit de plus en plus d’un large soutien », a-t-il relevé, estimant que la reconnaissance américaine de la souveraineté pleine et entière de la marocanité des provinces du Sud en est « l’expression la plus emblématique et la plus significative ». Cette reconnaissance, de l’avis de M. Sehimi, prolonge naturellement « l’appui constant » des administrations américaines antérieures et traduit « l’apport constructif » au processus visant la résolution du différend régional artificiel autour de la question du Sahara marocain. De même, a-t-il dit, « ce processus est en marche et il est irréversible », rappelant que ce processus a « un référentiel, avec des principes et un projet institutionnel », à l’image de l’Initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine présentée au Conseil de sécurité en 2007 et qualifiée de crédible et de sérieuse par la communauté internationale. « Cette initiative est saluée depuis, dans toutes les résolutions de cette haute instance onusienne, comme étant sérieuse, crédible et réaliste, ayant pour but de réunir et d’asseoir les conditions et les modalités d’une solution définitive consacrant la prééminence de ce plan dans le cadre de la souveraineté marocaine », a précisé le politologue. Dans ce même registre, M. Sehimi a rappelé que « le Souverain a fait référence à l’ouverture de pas moins de vingt quatre consulats étrangers à Laâyoune et à Dakhla », y voyant des actes témoignant du « large soutien dont bénéficie la position marocaine ». Ce sont autant de « réponses, juridiques et diplomatiques, à une certaine propagande s’échinant à prétendre que +la reconnaissance de la marocanité du Sahara+ a une faible effectivité territoriale », a-t-il dit, notant que « la défense du Sahara est assurée, avec sérénité et responsabilité comme en témoigne la restauration du trafic civil et commercial, le 13 novembre dernier, à El Guerguarat ». Le Maroc est bien engagé dans un processus de négociations en vue d’un « règlement pacifique de ce conflit artificiel régional », a-t-il dit, notant qu’il appartient désormais d’appréhender les progrès enregistrés et capitalisés de manière conséquente, « ce qui ne peut que contribuer à renforcer le processus politique en cours et appuyer les efforts déployés aujourd’hui, sous l’égide des Nations-Unies, pour sceller une solution politique de compromis ».