Au Sahara marocain, la régionalisation est en marche, déclare un ancien ministre congolais devant la 4è commission de l’AG de l’ONU
Au Sahara marocain, la régionalisation est en marche, a souligné, mercredi à New York, l’ancien ministre congolais Pierre N’Guimbi, relevant que lors des trois scrutins du 8 septembre dernier, la population des provinces du sud a exprimé librement leur attachement à la mère patrie. S’exprimant devant la 4è commission de l’AG de l’ONU, M. N’Guimbi, qui préside l’Association Maroc-Afrika Cultures et Développement, a rappelé que sur le plan international, la majorité des Etats membres de l’ONU adhère à l’Initiative marocaine d’autonomie, ajoutant que l’ouverture de 24 Consulats généraux par plusieurs pays du monde dans les provinces du Sud, représente un « fait majeur » qui confirme la marocanité du Sahara. Il a en outre indiqué qu’avec la résolution 2548, le Conseil de sécurité fait une nouvelle fois le choix du réalisme et pointe le processus politique vers une solution durable, affirmant que le plan d’autonomie est l’unique solution sérieuse et crédible susceptible de mettre fin à ce différend régional, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Maroc. “La résolution 2548 du Conseil de Sécurité est fondatrice pour la résolution définitive de la question du Sahara marocain”, a-t-il dit, notant que cette résolution “conforte par conséquent, la démarche du Royaume du Maroc qui s’appuie sur la légalité internationale par le dialogue et le compromis en lien avec la volonté de la population et la réalité sur le terrain, la poursuite de la dynamique de développement et les reconnaissances accrues de la communauté internationale. Il a également signalé que la résolution 2548 définit “sans ambages” les véritables parties dans ce différend régional, en pointant expressément le rôle du pays hôte, l’Algérie, cité pas moins de 5 fois.