Des Parlements africains saluent les efforts du Maroc en vue d’un Parlement panafricain meilleur
Des présidents et représentants des Parlements africains, membres du Parlement panafricain, ont salué, jeudi à Rabat, les efforts entrepris par le Royaume du Maroc en vue de trouver des solutions idoines susceptibles d’assurer au Parlement panafricain un avenir meilleur. S’exprimant lors d’une réunion de concertation des présidents et représentants des Parlements nationaux africains membres du Parlement panafricain, présidée par les présidents ds Chambres des représentants et des conseillers, Habib El Malki et Hakim Benchamach, ils se sont félicités de l’engagement constant du Royaume du Maroc et de SM le Roi Mohammed VI en faveur d’une coopération fructueuse, de la solidarité entre les peuples africains et du développement du continent. « L’initiative du Royaume du Maroc d’organiser cette importante réunion de concertation, en vue de rechercher ensemble des solutions idoines pour l’avenir du Parlement panafricain, afin de lui redonner ses lettres de noblesse, doit être saluée et félicitée », a souligné le président de l’Assemblée nationale du Gabon, Faustin Boukoubi. « Le Gabon est disposé à préconiser et à soutenir toute initiative de nature à consolider l’unité des peuples africains, dans le respect des textes qui régissent notre Institution commune », a-t-il affirmé, saluant la tenue de cette importante réunion dédiée à échanger sur l’avenir du Parlement panafricain et examiner les voies et moyens de relancer son agenda statutaire. De son côté, le Premier vice-président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Abdou Mbow, a salué le Parlement marocain pour avoir pris l’initiative d’organiser cette réunion, notant que le Parlement panafricain devrait demeurer, pour tous, un cadre privilégié d’échanges et de dialogue permanent, dans le respect des principes et règles fondamentaux qui régissent cette Institution. « Notre Parlement panafricain a connu, lors de sa dernière Session à Midrand, en Afrique du Sud, des perturbations regrettables qui ont conduit à une impasse dans son fonctionnement et ont gravement porté atteinte à son image », a-t-il rappelé. Pour lui, il est impérieux de tirer les leçons des dysfonctionnements qui ont été à la base de ces perturbations, afin de proposer des améliorations ou des amendements, propres à assurer une meilleure compréhension et une bonne application des règles et procédures du Parlement panafricain. Même son de cloche chez la présidente de la délégation du Bénin, Madegan Fagla, qui a tenu à remercier le Maroc pour avoir pris l’initiative d’organiser cette rencontre et de l’abriter en ce moment de crise que traverse le parlement panafricain. « En ce moment où les peuples de notre continent traversent des tourments économique et social, nous, leurs représentants, chargés de réfléchir à trouver des solutions pour l’amélioration de leurs conditions de vie, avons renvoyé au monde entier entre le 20 mai et le 4 juin dernier une image honteuse, désobligeante, à la limite qu’on pourrait qualifier de peu respectueuse des serments que nous avons prêtés », a relevé la représentante du Bénin. Les défis du Parlement panafricain ne devraient-ils pas être le renforcement effectif de sa légitimité et sa transformation effective en organe législatif afin de réveiller son pouvoir politique sur l’échiquier mondial face aux grandes institutions mondiales qui décident des destins des peuples ?, a souligné Mme Fagla. Les représentants des autres délégations ont été unanimes à condamner les actes et faits déplorables commis lors de la 4ème session ordinaire du Parlement panafricain, tenu récemment en Afrique du Sud, appelant au respect des dispositions juridiques régissant cette institution censée défendre les intérêt de tout le peuple africain. Après avoir exprimé leur profonde gratitude aux parlementaires marocains pour la tenue de cette réunion, ils se sont félicités des propositions riches et constructives de cette réunion, et qui sont de nature à faire sortir le Parlement panafricain de la crise institutionnelle dont il il est empêtré, particulièrement depuis mai 2021, et en vue de préserver la crédibilité de l’action parlementaire africaine commune.