Des ONG à Genève jugent politisé et non fiable le communiqué de la rapporteuse spéciale sur le Sahara
Des Ongs basées à Genève, et dotées du statut consultatif auprès du Conseil économique et social (ECOSOC ), ont fustigé les allégations contenues dans le communiqué de la rapporteuse spéciale sur les défenseurs des droits de l’homme au sujet de la situation au Sahara marocain, soulignant que ce communiqué est politisé, non fiable et manque d’objectivité et de professionnalisme. Dans leurs communiqués, ces Ongs reprochent entre autres à la rapporteuse d’avoir reproduit dans son texte des éléments de la propagande des séparatistes, et de faire la sourde oreille aux plaintes et doléances des nombreuses victimes des violations des droits de l’homme dans les camps des séparatistes du polisario à Tindouf, en territoire algérien. Dans un communiqué, l’ONG Promotion du développement économique et social (PEDES) a fait part de sa stupéfaction face au contenu de ce « communiqué qui, une fois de plus, comporte de fausses et infondées allégations ». L’Ong PDES a relevé dans ce sens que les personnes citées dans ledit communiqué ont fait l’objet de condamnations, par la justice marocaine, pour des faits criminels, y compris l’assassinat de représentants des forces de l’ordre. L’Organisation rappelle en outre que des observateurs internationaux, jouissant d’une grande notoriété, ont pu constater, de visu, le déroulement des différents procès et ont reconnu de façon évidente, intelligible et équitable le bien-fondé des procédures judiciaires ayant conduit aux condamnations. Le procès de Gdeim Izik, rappelle la même source, est intervenu dans un Etat de droit profondément renouvelé, à la fois par la Constitution de 2011, par des réformes fondamentales du Code de Procédure Pénale, et par l’affirmation constitutionnelle des droits de l’Homme avec la création d’un Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) et des commissions régionales (CRDH). Et de souligner que « les individus, auxquels fait référence le communiqué, ne peuvent guère être qualifiés de « militants politiques pacifiques », tout en proclamant leurs liens avec les milices armées d’un groupe séparatiste (front polisario), au vu et au su de tous ». L’Ong a appelé, par ailleurs, la rapporteuse spéciale à porter une attention particulière à la situation des défenseurs des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf et dont la responsabilité incombe totalement aux autorités algériennes qui les y maintiennent de force depuis près d’un demi-siècle. Pour sa part, le Réseau Unité pour le développement de Mauritanie a déploré les nombreuses données fausses contenues dans le communiqué sur la situation dans les provinces du sud. L’ONG a relevé que ces soi-disant défenseurs des droits de l’homme évoqués par la rapporteuse spéciale instrumentalisent la question des droits de l’homme au service d’agendas politiques étrangers n’ayant aucun rapport avec les principes des droits de l’homme. Ces pseudo- défenseurs des droits de l’homme dont les noms ont été mentionnés dans le communiqué sont partisans d’une organisation armée et non reconnue par les Nations Unies, fait observer la même source. L’Ong relève également que le communiqué de la rapporteuse spéciale contre le Maroc contient des préjugés qui ne reflètent pas la réalité et la situation des droits de l’homme dans le Royaume. L’organisation a tenu à rappeler l’interaction positive et constante de longue date du Maroc avec le système international des droits de l’homme, mettant en avant les réformes et réalisations importantes accomplies au Maroc sur la voie de la consécration des droits de l’homme et la consolidation de l’édifice démocratique dans le Royaume. Elle a rappelé la ratification par le Maroc de nombreuses conventions internationales dans le domaine des droits de l’homme, soulignant le rôle important que jouent les institutions actives dans le domaine des droits de l’homme dans le Royaume, dont les Commissions régionales du Conseil national des droits de l’Homme à Laâyoune et Dakhla, dont les actions ont été saluées à maintes reprises par les Nations Unies.