L’initiative d’autonomie est l’unique solution pour mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain – diplomate –

L’initiative d’autonomie présentée par le Maroc est la seule solution qui puisse mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain, créé par un régime algérien prisonnier de son idéologie expansionniste et de ses desseins géopolitiques, a indiqué l’ambassadeur du Maroc au Pérou, M. Amin Chaoudri.   Le diplomate, qui intervenait lors de la « 1ère Conférence internationale du bicentenaire de l’indépendance du Pérou », a déclaré que « l’initiative d’autonomie, qui bénéficie du plein soutien des populations du sud marocain et de la communauté internationale, est la seule solution sérieuse et crédible à même de mettre fin à ce conflit régional, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume ». Le Conseil de sécurité de l’ONU, a-t-il ajouté, considère que la résolution de ce problème doit être politique, réaliste et pratique, ce qui est incarné par l’initiative marocaine. L’ambassadeur a rappelé, à cet égard, la décision historique des États-Unis de reconnaître la pleine souveraineté du Maroc sur son Sahara, notant que la position de Washington consacre la politique réaliste et juste du Maroc fondée sur le plan d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine et en conformité avec la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, soucieux du développement des provinces du sud, en mobilisant d’énormes investissements afin d’assurer un avenir meilleur pour tous les citoyens. Le diplomate marocain a également souligné, lors de cette visioconférence organisée par la « Commission pour le bicentenaire de l’indépendance du Pérou » au Congrès, l’ouverture par plusieurs pays de représentations diplomatiques dans les villes de Laâyoune et de Dakhla, appelant à ne pas se laisser tromper par les manoeuvres du régime algérien et de sa marionnette le polisario. Et de noter que « le référendum n’est pas un principe, mais plutôt un outil que le Conseil de sécurité a exclu de la terminologie de ses résolutions pour la vingtième année consécutive et de ses 34 résolutions depuis 2001 », précisant que les victimes les plus touchées par ce conflit sont les détenus des camps de Tindouf, dans le sud de l’Algérie, auquel le régime algérien refuse même un recensement par les Nations Unies. M. Chaoudri a ajouté que ces Sahraouis vivent isolés du monde et dans l’extrême pauvreté depuis plus de quatre décennies sous la domination d’un groupe répressif dont les chefs criminels tentent de prolonger le conflit pour continuer de s’enrichir illégalement en détournant l’aide internationale, soulignant que l’Algérie est une « vraie partie prenante » dans ce conflit et sa responsabilité est « flagrante » dans sa poursuite. L’Algérie, qui reste otage d’illusions géopolitiques et idéologiques expansionnistes, a créé le polisario et continue de le financer et de l’héberger sur son sol, de l’armer et de le soutenir diplomatiquement et médiatiquement, a-t-il fait observer, soulignant que le régime algérien est allé jusqu’à délivrer de faux passeports aux chefs de cette milice qui sont poursuivis par la justice européenne, pour leur permettre d’échapper de la justice. L’ambassadeur du Maroc au Pérou a déclaré que « le polisario est un groupe hors la loi internationale qui n’est pas reconnu par l’ONU », ne jouit d’aucune légitimité juridique ou populaire et n’exerce aucune autorité de quelque sorte que ce soit, attirant l’attention sur les liens du groupe séparatiste avec les nébuleuses armées dans la région du Sahel, notamment Al-Qaïda et l’EI. Par ailleurs, M. Chaoudri a rappelé les étapes du recouvrement par le Maroc de son intégrité territoriale, soulignant le rôle joué par le Royaume dans les processus de libération nationale dans la plupart des pays africains. Il a également mis en avant le rôle pionnier du Maroc dans la promotion de l’unité et de l’intégration africaine, citant l’organisation par le Maroc du premier sommet fondateur de ce qui deviendra plus tard l’Organisation de l’unité africaine à Casablanca, actuellement Union africaine. D’autre part, le diplomate a salué les relations solides entre le Maroc et le Pérou depuis plus d’un demi-siècle, qui « ont pu se développer en permanence » pour couvrir divers domaines de coopération, grâce notamment à la visite historique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Pérou en 2004. Il a ajouté que cette visite historique du Souverain, qui est la première visite d’un chef d’Etat arabe et africain dans le pays sud-américain, a reflété la ferme volonté au plus haut niveau d’œuvrer pour renforcer la coopération et consolider davantage les relations bilatérales, notant que le Maroc est devenu, grâce aux réformes, une destination prisée des investissements étrangers. « Nous continuons de regarder fermement vers l’avenir, en diversifiant nos alliances stratégiques pour renforcer des partenariats fructueux dans le cadre de la coopération Sud-Sud », aux niveaux bilatéral et multilatéral pour promouvoir la paix et la sécurité internationales, la coordination dans les foras internationaux, la légitimité internationale et la souveraineté du Droit et de la démocratie. M. Chaoudri a rappelé que l’un des axes de la politique étrangère du Maroc est de diversifier les partenaires et de développer une coopération Sud-Sud forte et efficace, ce qui explique la volonté du Maroc de renforcer les relations d’amitié et de coopération avec l’Amérique latine. La stabilité politique et la force économique du Maroc l’érigent en un partenaire stratégique sérieux et crédible pour les pays américains, a-t-il assuré, notant que le Royaume joue un rôle central dans le rapprochement entre le monde arabe, l’Afrique et l’Amérique latine.