L’Algérie fait obstacle au règlement de la question du Sahara marocain – académicien espagnol –
Le régime algérien fait toujours obstacle au règlement du conflit artificiel autour du Sahara marocain, a souligné l’académicien et sociologue espagnol, Rafael Esparza Machin. L’obstination algérienne vis-à-vis de la question du Sahara marocain entrave l’intégration maghrébine et le développement de l’ensemble du continent africain, a indiqué M. Esparza qui participait, jeudi soir, à un débat sur la télévision espagnole « Tve Canaries ». Au lieu de donner des leçons à un pays développé et respectueux des droits humains comme le Maroc, le régime algérien est appelé à réfléchir de manière raisonnable, à contribuer au règlement de la question du Sahara et à réaliser l’unification maghrébine, a insisté M. Esparza, ancien leader du Parti socialiste canarien. Alors que le Maroc adopte la politique de la main tendue, l’Algérie persiste toujours dans son hostilité portant atteinte aux intérêts de son voisin, a-t-il déploré, faisant observer que les faits historiques et la géographie prouvent que le Sahara a toujours été marocain. Le Maroc a réalisé des efforts importants pour résoudre définitivement le conflit artificiel autour du Sahara et a présenté une proposition d’autonomie qui a été saluée par la communauté internationale, a rappelé M. Esparza, précisant que les autres parties campent toujours sur leur position malgré le changement d’approche de l’ONU qui a enterré depuis 20 ans l’option du « référendum d’autodétermination ». Malgré les manœuvres des ennemis de son intégrité territoriale, le Maroc poursuit son chemin pour recueillir davantage de soutiens à sa cause juste, a-t-il dit, mettant en exergue la décision des Etats-Unis de reconnaître la souveraineté du Royaume sur ses provinces du Sud. M. Esparza a, toutefois, critiqué l’approche réservée par certains médias espagnols à la question du Sahara et aux relations avec le Maroc, notamment après le déclenchement de l’affaire du chef des séparatistes du polisario, Brahim Ghali, qui a été autorisé à entrer en Espagne en catimini et avec une fausse identité. En plus, des milieux politiques et médiatiques espagnols utilisent les souffrances des séquestrés dans les camps de Tindouf, notamment les enfants, à des fins politiques, ce qui est éthiquement et humainement condamnable, a relevé M. Esparza.