Le dénommé Brahim Ghali refuse de signer sa convocation judiciaire en Espagne avant d’avoir l’aval de l’Algérie

Le chef des séparatistes du polisario, le dénommé Brahim Ghali a refusé aujourd’hui de signer la décharge de convocation émise par la Cour nationale pour une audition fixée au 1er juin pour deux affaires judiciaires ouvertes contre lui en Espagne.
Selon un rapport de la police nationale espagnole envoyé au juge d’instruction Santiago Pedraz, Une copie de la notification a été remise au médecin algérien qui l’accompagne, et « qui lui rend visite quotidiennement aux soins intensifs ».
Ghali a refusé de signer le récépissé jusqu’à ce qu’il ait préalablement consulté « l’ambassade d’Algérie et des personnes de confiance ».
Il s’agit d’une affaire enclenchée en 2008, suite à une plainte de l’Association Sahraouie pour la Défense des Droits de l’Homme (ASADEH), pour des crimes de génocide, assassinat, détention arbitraire, tortures, disparitions forcées et terrorisme.
Le dénommé Bahim Ghali est convoqué le 1er juin prochain pour répondre d’une autre plainte, celle déposée contre lui par le blogueur Fadel Mihdi Breica pour détention arbitraire, torture et crimes contre l’humanité, rappelle EFE.
Le chef des séparatistes du polisario a été admis dans un hôpital espagnol dans des conditions obscures sous une fausse identité algérienne.
Plusieurs de ses victimes, qui avaient déposé de nombreuses plaintes à son encontre, réclament aujourd’hui son arrestation et son jugement.