Sahara : Incursion éphémère de miliciens du Polisario dans la zone frontalière de Guerguerat
Une nouvelle incursion éphémère de miliciens armés du Polisario dans la zone mitoyenne du poste-frontière de Guerguerat reliant le Maroc au nord de la Mauritanie, a été observée pendant plusieurs heures dans la nuit de mardi à mercredi, rapporte mercredi le site d’actualité d’information «anbaa-info».
Suite à cette intrusion, la douane mauritanienne, précise la même source , a accéléré la procédure d’entrée des camions marocains qui approvisionnent le marché mauritanien en légumes et fruits surtout en cette période de crise sanitaire engendrée par la pandémie du Coronavirus.
Les services de la douane craignaient en effet, l’obstruction du passage des camions chargés de produits alimentaires dont le pays a grandement besoin, ont avorté sans encombre, les manœuvres des miliciens du Polisario qui ont levé le voile peu après l’échec de leur vaine tentative.
Ce nouvel acte provocateur intervient moins d’une semaine après le briefing par le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres au Conseil de sécurité lors de sa visioconférence du jeudi 9 avril, consacrée à l’examen du dossier du Sahara marocain.
Le front Polisario est habitué à saisir pareilles occasions, pour engager ses miliciens à commettre des actes provocateurs notamment dans les zones tampon que contrôlent les casques bleus de la MINURSO, pour faire acte de présence sur le terrain et faire en même temps, pression sur l’ONU les membres du Conseil de Sécurité afin de les forcer a tenir compte de ses revendications chimériques.
Mais comme dit le proverbe «les chiens aboient et la caravane passe», sachant que le Maroc a largement conforté la légitimité de sa position aux Nations Unies notamment à travers sa proposition d’une large autonomie pour le Sahara que le Conseil de Sécurité a qualifié à maintes reprises de «sérieuse et crédible», dans un bon nombre de ses résolutions sur le Sahara.
En plus l’option d’un «référendum d’autodétermination» que réclame le mouvement séparatiste sahraoui, a été il y a longtemps, définitivement banni des discussions aussi bien à l’ONU qu’au Conseil de Sécurité.