Coronavirus: L’Algérie et le Polisario soulagés par l’annulation du Forum Crans Montana de Dakhla
Les dirigeants d’Alger et du Polisario devraient ressentir un grand soulagement après l’annonce de l’annulation à cause du Coronavirus, du 6ème Forum Crans Montana qui était initialement programmé du 18 au 21 mars à Dakhla, à l’extrême sud-ouest du Sahara marocain.
A chaque édition de ce Forum qu’organise la Fondation suisse Crans Montana, les dirigeants de l’Algérie et leurs protégés sahraouis du Front Polisario, font preuve d’une agitation frénétique pour la simple raison que cette grande messe internationale se tient dans une province du Sahara et rassemble de grandes sommités politiques, économiques, scientifiques et des ONG des quatre coins du monde.
«Alors que tout était prêt pour accueillir à Dakhla un nombre impressionnant de hauts dignitaires du monde entier à l’occasion de notre 6ème session annuelle au Maroc, nous avons été malheureusement et comme tant d’autres grands événements rattrapés par le Coronavirus», a annoncé sur un ton de regret, le président fondateur du Forum, Jean Paul Carteron qui donne en pareille occasion, du fil à retordre aux adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc.
«Le Forum de Crans Montana ne peut dès lors que s’incliner devant la décision des hautes autorités du Royaume, commandée par une nécessité qui, aujourd’hui s’impose à la plupart des grands pays autour du monde», ajoute Carteron, avant de conclure que «le Forum de Dakhla n’aura donc pas lieu en mars 2020 comme prévu».
Les dirigeants algériens étaient déjà très remontés contre une dizaine de pays africains qui les ont défiés en établissant depuis décembre dernier, des consulats généraux dans les deux grandes provinces du Sahara marocain, Dakhla et Laâyoune, mais avec la tenue du Forum Crans Montana, ils s’apprêtaient une nouvelle fois, à broyer du noir et à grincer des dents.
D’ailleurs, cette année bien avant l’ouverture du 6ème Forum Cran Montana, les dirigeants d’Alger ont adressé des correspondances officielles à plusieurs pays les exhortant à ne pas participer à cet événement, devenu un rendez-vous international incontournable dédié au continent africain et à son développement socio-économique.