Une visite à grande portée diplomatique au Maroc d’une délégation d’Afrique anglophone
Une délégation d’investisseurs et de dirigeants de haut rang de l’Afrique du sud, du Nigeria, du Lesotho et du Kenya, effectue les 15 et 16 juillet, une visite de travail et de prospection au Maroc.
Cette visite des délégations quatre pays de l’Afrique anglophone qui reconnaissent encore la prétendue république sahraouie «RASD», constitue non seulement un camouflet au Front Polisario et à ses parrains algériens, mais une importante percée diplomatique du Maroc dans une région du continent qui demeure hostile à son intégrité territoriale.
Au programme de cette tournée organisée à l’initiative du ministre délégué marocain chargé de la coopération africaine, figurent des visites de gros projets structurants dont notamment le port Tanger Med et la Centrale solaire Noor à Ouarzazate.
La délégation africaine est composée, entre autres, de Mcebisi Jonas, Envoyé spécial du président sud-africain, Cyril Ramaphosa pour l’investissement, et ancien vice-ministre des Finances (de 2014 à 2017), Moeketsi Majoro, ministre des Finances du Lesotho, Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria à deux reprises, de 1976-1979 et de 1999 à 2007, ainsi que d’autres personnalités politiques et du monde la finance.
Obasanjo est également président de Brenthurst Foundation, un groupe de réflexion basé à Johannesburg et qui a été créé par la famille Oppenheimer en 2004, pour promouvoir le financement des projets de développement et la compétitivité en l’Afrique.
Les membres de la délégation africaine tiendront par ailleurs, une réunion de travail avec les représentants du secteur public marocain et des rencontres avec les principaux opérateurs économiques du Royaume.
Faut-il rappeler que le Maroc qui a réintégré l’Union Africaine en janvier 2017, s’est fortement engagé dans la coopération Sud-Sud sous l’impulsion des orientations du Roi Mohammed VI, fervent défenseur d’une solidarité agissante entre le Royaume et les pays d’Afrique subsaharienne.
Depuis son intronisation en 1999, le souverain marocain multiplié les déplacements dans les quatre coins du continent noir, à la faveur d’une coopération solidaire du Maroc avec les pays africains, dans divers domaines du développement humain, économique, social et politique.