L’Algérie ne cache plus son parti-pris dans le conflit du Sahara Occidental
Les diplomates de l’Algérie ne s’efforcent plus à dissimuler le parti-pris de leur pays dans le conflit du Sahara Occidental et défendent à volonté et à visage découvert, les thèses et les revendications indépendantistes du Front Polisario que le régime algérien a crée de toutes pièces dans les années 70 en connivence avec le régime libyen de Kadhafi.
Dans la dernière sortie en date, l’ambassadeur adjoint de l’Algérie auprès de l’ONU, Mohammed Bessedik s’est attaqué au nom du Polisario aux institutions des Nations Unies en jugeant « inacceptable » que les comptes rendus des réunions de l’ONU soient toujours caractérisés par « la partialité, la subjectivité et la désinformation ».
Intervenant lors d’une réunion à l’ONU, consacrée à l’examen des questions relatives à l’information, le diplomate algérien a eu la maladresse de s’attaquer à l’ONU et à ses institutions auxquelles il reproche à tort, l’impartialité et la subjectivité dans le traitement du dossier du Sahara Occidental.
Le diplomate qui ne défendait pas les intérêts de son pays mais parlait au nom du Polisario, a notamment déploré le titre de « Western Sahara represented by Shadow Republic » (Le Sahara Occidental est représenté par une république fantôme), attribué par le service de l’actualité et des contenus de l’ONU, au compte rendu de la sixième séance de la 4ème Commission de décolonisation, diffusé le 12 octobre dernier.
Appliquant à la lettre les consignes rigoureuses de ses supérieurs hiérarchiques de défendre corps et âme l’entité sahraouie, ce diplomate de second rang, a complètement oublié que la prétendue pseudo-république sahraouie «RASD» n’a jamais obtenu le statut d’Etat membre auprès de l’Organisation des Nations Unies et son nom et son drapeau ne figurent nulle part dans les instances de l’ONU.
Les diplomates véreux de l’Algérie semblent en effervescence à l’approche de la réunion fin octobre du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le dossier du Sahara et du mandat de la MINURSO et de la table-Ronde du 4 et 5 décembre à Genève, à laquelle toutes les parties au conflit sont invitées par le médiateur onusien, Horst Köhler.
Ils multiplient les contacts avec les dirigeants des pays amis ou alliés notamment ceux d’Afrique australe, pour tenter d’obtenir le moindre soutien dans la longue et infructueuse bataille diplomatique qu’ils mènent sans succès, depuis plus de 40 ans, contre le Maroc autour de son Sahara et de son intégrité territoriale.