Sahara-ONU: Le Maroc avorte les manœuvres de ses adversaires
Le Conseil de sécurité de l’ONU a finalement adopté ce vendredi, son projet de résolution ONU sur le Sahara, dont la version finale s’est révélée plus équilibrée après des retouches de fond de dernière minute, à l’initiative des pays amis du Maroc.
Grâce à l’appui de la France, l’Espagne, l’Egypte et le Sénégal, Le Maroc a fini par avoir gain de cause dans cette nouvelle bataille diplomatique contre tous ses adversaires, y compris le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon qui s’est aligné dernièrement sur les thèses du Polisario et de l’Algérie, faisant preuve d’un flagrant parti-pris et d’une partialité avérée.
Dans les coulisses des Nations Unies à New-York, on murmure que les diplomates algériens et leurs acolytes du Polisario ont eu de la peine à cacher leur profonde déception et leur rage après avoir pris connaissance du contenu du texte final de la résolution qui ne mentionne aucune sanction comme ils s’y attendaient, contre le Maroc pour avoir viré les 83 experts civils de la MINURSO.
La déception de la diplomatie algérienne et à sa tête Ramtane Lamamra, a été aggravée par le cuisant échec des voix et canaux parallèles que l’Algérie a l’habitude d’arroser généreusement par ses pétrodollars, dans leur lobbying contre le Maroc. Pour preuves, sur les 15 pays membres du Conseil de Sécurité, seuls le Venezuela et l’Uruguay ont voté contre la résolution, tandis que la Russie, l’Angola et la Nouvelle-Zélande se sont abstenus.
En outre, dans sa résolution, le Conseil a non seulement reconduit le mandat de la Mission de l’ONU au Sahara pour 12 mois supplémentaires, mais il n’a introduit aucune modification dans le statut et attributions de la MINURSO comme l’espéraient l’Algérie, le Polisario et leurs partisans.
« En cela, le Conseil tranche avec toutes les tentatives de changement du mandat de la Minurso et de son élargissement à des missions non-convenues et à des actions étrangères à sa raison d’être », relève le ministère marocain des A.E dans un communiqué.
De son côté, l’ambassadeur, représentant permanent du Royaume auprès de l’ONU, Omar Hilale a précisé que le Conseil a «appelé pour la 5ème année consécutive, à l’enregistrement des populations dans les camps de Tindouf.
Ce rappel, a expliqué Omar Hilale, s’adresse «plus particulièrement à l’Algérie», la sommant d’autoriser en tant que pays hôte, le Haut commissariat aux Réfugiés (HCR) à procéder au recensement des populations des camps de Tindouf, «chose que l’Algérie, a-t-il dit, continue à refuser depuis 40 ans”.