Les eurodéputés contre-attaquent les magouilles des Algériens et du Polisario à Tindouf

parlement-europeen-bruxelles-polisarioLes gouvernants d’Alger et les sempiternels dirigeants du Polisario sont bombardés de tous les côtés ces derniers temps et ne savent plus à quel saint se vouer.

Après le rappel à l’ordre de l’Algérie et du Polisario par le Conseil de sécurité au sujet du recensement des réfugiés des camps de Tindouf, les élus européens ont pris le relais pour conditionner à leur tour, l’octroi des futures aides humanitaires de l’Union européenne à l’organisation d’un recensement de ces réfugiés de Tindouf.

Au lendemain de l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution 2218 sur le Sahara Occidental, et dans laquelle il exige de l’Algérie et du Polisario d’autoriser l’organisation du recensement en question, c’est au tour du parlement européen de revenir à la charge.

Alors que les dirigeants d’Alger et de Rabouni n’ont pas encore digéré leur dur désenchantement aux Nations Unies, le Parlement européen leur asséné un nouveau coup à travers l’adoption ce mercredi 29 avril, d’une résolution appelant au recensement des réfugiés des camps de Tindouf, une opération qui a été toujours rejetée en bloc par les autorités algériennes et leurs protégés du Polisario.

Lors d’une séance plénière à Strasbourg, les eurodéputés sont allés plus loin dans leur résolution, en appelant à une réévaluation de l’aide de l’UE et son adaptation aux besoins réels des populations campant dans le désert de Tindouf. L’Algérie et le Polisario ont toujours estimé cette population à plus de 160.000 personnes alors que le Haut Commissariat au Réfugiés ne parle que de 90.000 réfugiés.

La nouvelle résolution met en même temps, fin aux supercheries de l’Algérie et des caciques du Polisario qui ont longtemps profité du détournement des aides humanitaires internationales pour s’enrichir au détriment de leurs bénéficiaires de droit.

Les nouvelles mesures du parlement de Strasbourg sont dictées par le récent rapport accablant de l’Office européen de la lutte anti-fraude (OLAF) qui a révélé des détournements massifs et organisés des aides humanitaires européennes dès leur débarquement au port algérien d’Oran.

Après la découverte de leurs nombreuses combines malsaines dans le sillage du litige territorial qui les opposent au Maroc autour du Sahara Occidental, commente un eurodéputé à Strasbourg, les dirigeants d’Alger et les pontes du Polisario ont perdu de leur crédibilité et ont de plus en plus de mal à être convaincants même dans leur fief africain.