Le Polisario persona non grata à l’Internationale Socialiste
Le Polisario a essuyé, samedi dernier à Genève, un véritable revers devant le Conseil de l’Internationale socialiste (IS), qui a opposé une fin de non-recevoir à sa demande d’adhésion.
Il semble que les délégués du Polisario mal conseillés cette fois-ci par leurs mentors algériens, se sont trompés d’adresse, prenant l’Internationale Socialiste pour une organisation africaine.
La scène s’est produite à l’occasion de la réunion que le Conseil de l’IS tenait les 12 et 13 Décembre au siège de l’ONU à Genève, sous le thème principal de «la paix et la sécurité internationales: résolution des conflits et arrêt du terrorisme».
Les délégués du mouvement fantoche ont déposé sans rougir, une demande d’adhésion à l’IS, mais c’était sans compter avec la vigilance des membres de son comité d’éthique qui ont vite deviné et évité de tomber dans le piège tendu par le Polisario et ses commanditaires algériens.
D’ailleurs, l’IS a exclu, et pour la deuxième fois consécutive depuis sa réunion en 2013 à Mexico, de faire la moindre mention dans ses résolutions au Sahara Occidental objet du conflit territorial opposant depuis quatre décennies, le Maroc et l’Algérie par Polisario interposé.
Le mérité de cette action, revient bien entendu, aux membres dynamiques de la délégation de l’USFP, parti socialiste marocain, qui à travers leurs fructueux contacts à Genève, ont réussi à faire avorter l’imposture du Polisario.
Et comme par hasard, le rejet de la demande du Polisario par l’IS, a coïncidé avec les nouvelles révélations sur la libération du franco-serbe, Serge Lazarevic par le groupe terroriste AQMI qui le retenait en otage au Nord du Mali, en échange de la relaxation par le Mali de quatre détenus, dont un élément du Polisario, le dénommé Habib Ould Mahouloud. Celui-ci a été capturé par l’armée malienne au nord du pays, avant d’être libéré à la demande d’AQMI.
Cette information est tombée comme un couperet sur la tête des dirigeants du Polisario et des généraux des services de renseignement militaires algériens, car elle constitue une nouvelle preuve accablante de la connexion du Polisario avec les franchises du réseau terroriste d’Al Qaïda (AQMI, MNLA, MUJAO, Ansar Dine, qui s’activent dans la bande du Sahel.
Ainsi la respectable organisation socialiste a évité de justesse de sombrer dans le ridicule, grâce à la sagesse des membres de son Comité d’éthique qui connaissent à fond aussi bien l’épineux dossier du conflit du Sahara Occidental que les origines et les fausses causes du mouvement indépendantiste sahraoui.