Le Polisario complètement isolé, ne sait plus à quel saint se vouer
Le Maroc a fortement ébranlé ces derniers temps, les dirigeants du Front Polisario à telle enseigne qu’ils ne savent plus à quel saint se vouer.
La direction du mouvement séparatiste a du amèrement encaisser en ces trois dernières années, plusieurs mauvais coups d’affilée.
Après avoir été lâché par le parti populaire (droite espagnole) Mariano Rajoy et le parti socialiste français, de François Hollande sur lesquels les pontes du Polisario attachaient beaucoup d’espoir pour mettre fin au soutien espagnol et français à la position marocain dans le conflit du Sahara Occidental, voilà que l’administration de Barack Obama lui assène un nouveau dur coup en affichant vertement son soutien au Maroc et à son Plan d’autonomie en tant que solution sérieuse et crédible au vieux conflit territorial opposant le Maroc et son voisin algérien.
La descente aux enfers des séparatistes sahraouis aussi bien ceux des Camps de Tindouf que ceux des provinces sud du Royaume, est aggravée par une récente décision du Panama de suspendre sa reconnaissance de la fantomatique république sahraouie « RASD ».
Tout dernièrement en Espagne, les responsables des municipalités espagnoles de Ramalis de la Victoria et de Delardio ont eux aussi, rompu leurs accords de jumelage avec les camps d’El Ayoune et Esmara implantés près de Tindouf, en territoire algérien.
Pour ces responsables, les actes de jumelage sont illégaux et ne répondent pas aux conditions édictées par les lois en vigueur dans le Royaume ibérique.
En plus, plusieurs représentations du Polisario en Espagne ont été obligées de fermer leur porte, après la coupure des aides des associations ibériques qui leur permettaient de payer les loyers et de financer leurs activités.
Par ailleurs, suite à l’enlèvement en 2010, dans les camps de Tindouf de deux volontaires espagnols en compagnie d’une Italienne, Madrid avait retiré à titre préventif, tous ses coopérants des camps.
La cerise sur le gâteau est que l’Union Européenne est en phase de conclure avec le Maroc, un nouvel accord de pêche incluant tout le littoral marocain, y compris celui longeant le Sahara Occidental.
Tous ces clashs n’ont fait qu’accentuer l’isolement international du Polisario tout en jetant du discrédit sur ses thèses séparatistes.