Les horribles crimes des tortionnaires du Polisario dénoncés à Genève

CDH-Polisario-AccusationDes ONG internationales ont mis à nu les crimes et abus commis par des dirigeants du Polisario dans les camps isolés de Tindouf.
Le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies (CDH) réuni cette semaine à Genève, a été ainsi saisi au sujet desdits abus et violations commis en toute impunité à l’endroit notamment des femmes et enfants sahraouis.
Les représentants de l’Agence internationale pour le développement (AID) sont ainsi intervenus en séance plénière, attirant l’attention du CDH sur les violations dont est victime depuis des années, la gente féminine dans les camps de Tindouf.
« Nous venons ici dénoncer les violations des droits fondamentaux dont sont victimes des femmes et des filles qui ont souffert de toutes sortes de harcèlement, de viols et de mariages forcés », a assuré l’avocat Agustin Fernandez de la Cruz, membre de l’AID. Il a demandé au CDH d’intervenir auprès des autorités d’Alger et de la direction du Polisario pour que cesse ce genre de violations.
L’une de ces victimes, Khadijatou Mohmud Mohamed Zubeir (24 ans) qui accompagnait Me Agustin Fernandez, raconte avoir été kidnappé en 2010 à Alger et sauvagement violée à l’âge de 14 ans, par le dénommé Brahim Ghali, actuel représentant du Polisario à Alger.
Le nom de son agresseur Ghali figure déjà sur la liste des 28 dirigeants cités à comparaitre devant l’Audience nationale espagnole qui les accuse de « génocide, assassinats, blessures, détention illégale, terrorisme, tortures et disparitions forcées ».
De son côté, l’ONG mauritanienne « Mémoire et justice » a plaidé auprès du CDH la cause de centaines de Mauritaniens portés disparus, assassinés ou encore arbitrairement détenus dans les geôles du Polisario.
Cette ONG a appelé à la mise en place d’une commission d’enquête internationale sur les crimes commis à Tindouf, afin que soient punis «les tortionnaires aux mains souillées de sang d’innocentes victimes».
La militante suédoise, Alhir Kodra a elle aussi, demandé au nom de l’AID, la mise en place par le CDH, d’un mécanisme de contrôle et de suivi des aides humanitaires destinées aux populations des camps de Tindouf pour éviter « leur détournement par la nomenklatura du Polisario ».