La « farce » des violations des droits de l’homme au Sahara Occidental
Le grand tapage médiatique orchestré par le Polisario, la presse algérienne autour de « prétendues violations des droits de l’homme » au Sahara Occidental, n’est en réalité qu’une « véritable farce», comme en témoigne le quotidien canarien « El Dia ».
Cette manœuvre montée de toutes pièces par les adversaires du Maroc, estime le journaliste Ramon Moreno « ne tient pas (…) malgré la campagne médiatique qu’on tente de lui consacrer à travers une série de mensonges et de manipulations de la réalité ».
Dans un article intitulé « Les droits de l’Homme au Sahara », le journaliste espagnol, auteur de plusieurs enquêtes de terrain dans la région, explique que la soi-disant « préoccupation pour les violations des Droits de l’Homme » au Sahara Occidental, est une « supercherie monumentale qui ne correspond absolument pas à la réalité ».
Pour preuves, ajoute Moreno, les auteurs de cette même campagne, ni pipent par un mot sur les « violations continues des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf » sur le sol algérien.
Le quotidien canarien cite les témoignages de plusieurs membres de l’Association Mémoire et Justice de Mauritanie sur les violations et abus dont ils ont été eux-mêmes victimes dans les camps de Tindouf.
Lors d’une récente conférence de presse, Sidi Ahmed Abidi Achlichel, Mohamed Fal El-Kadi, Ama Benbbeh Khalis et Mohamed Mokhtar Ould Alioune, tous membres de cette association, ont qualifié d' »inimaginables » les humiliations et les tortures qu’ils ont subies durant leur détention dans les geôles du Polisario.
Ils exigent en outre, la constitution d’un « Tribunal international indépendant » pour enquêter sur tous les cas dénoncés et dont les auteurs, disent-ils, ne sont que « des élèves remarquables du DRS, le tout puissant et omniprésent service de renseignement militaire algérien ».
Ramon Moreno qui révèle ainsi à travers son article, une part de vérité dans le vécu au Sahara Occidental, rappelle l’acceptation par le juge de l’Audience nationale espagnole d’une plainte déposée contre des dirigeants du Polisario et des officiers de la sécurité et de l’armée algérienne pour « génocide, torture, disparitions forcées, détention illégale et graves violations des droits de l’Homme ».
Certains de ces dirigeants, activement recherchés par la police espagnole, risquent d’être condamnés à de lourdes peines par la justice ibérique.