Un rapport américain explosif sur le non-dit dans les camps de Tindouf
Deux importantes ONG américaines de défense des droits de l’homme vont bientôt publier un rapport explosif sur la réalité dans les camps de Tindouf. En attendant, elles ont interpellé la communauté internationale sur le sort des milliers de Sahraouis marocains astreints à vivre le calvaire dans ces camps implantés en plein désert algérien.
Dans leur appel, le Leadership Council for Human Rights (LCHR) et l’organisation Teach the Children International (TCI) s’adressent à toutes les forces éprises de paix et de justice pour que soit mis fin aux exactions des milices et tortionnaires du Polisario à l’encontre des populations civiles.
Compte tenu de l’expansion des menaces terroristes dans la région, les présidentes du LCHR, Kathryn Porter Cameron et de TCI, Nancy Huff, estiment qu’il est grand temps et prioritaire de trouver une issue aux souffrances des réfugiés sahraouis retenus, contre leur gré, en Algérie. Dans un communiqué diffusé dimanche dernier, Huff et Porter Cameron, qui est la fondatrice du caucus des droits de l’Homme au congrès des Etats Unis, ont de même insisté sur l’urgence d’aboutir à un règlement négocié au conflit du Sahara. Un tel objectif, assurent-elles, est de nature à barrer le chemin à la création « d’un autre Etat en faillite dans la région pouvant compromettre les intérêts des Etats-Unis et de l’Europe » et aggraver la situation sécuritaire dans toute la région.
Les présidentes des deux ONG américaines qui viennent d’achever une tournée dans les provinces du sud du Maroc, vont bientôt publier un rapport sur la torture, la détention et l’intimidation que subissent des détenus sahraouis dans les geôles de Tindouf sous le contrôle d’un mouvement séparatiste, disent-elles, « porté sur les fonds baptismaux par Kadhafi, financé par l’Algérie et soutenu par Cuba et le Venezuela ».
Ce rapport sera soumis par le LCHR à des organisations internationales, au Congrès américain, ainsi qu’à des associations dédiées à la défense des droits humains.
Le rapport de Kathryn Porter Cameron et Nancy Huff qui connaissent à fonds les camps de réfugiés de Tindouf y avoir séjourné à plusieurs reprises, risque d’être explosif et révélateur de vérités que la direction du Polisario a su taire jusqu’à cette date.