Alger resserre l’étau à Tindouf, autour des populations sahraouies affamées

Les caisses du Polisario ont été vraisemblablement mises à sec par Mohammed Abdelaziz, son épouse Khadija Bent Hamdi et leurs hommes de confiance. Avec la crise économique qui sévit en Europe et particulièrement en Espagne et en Italie, deux pays connus pour leur générosité envers les réfugiés sahraouis des camps de Tindouf, l’aide humanitaire internationale à destination de ces dernier est à son bas niveau.
C’est ce qui explique la décision de la direction du mouvement séparatiste de se retourner vers d’autres pays comme le Royaume d’Arabie saoudite ou d’autres riches émirats pétroliers du Proche Orient pour quémander de l’aide. Les manifestations des populations sahraouies contre les détournements de ces aides par les dirigeants du Polisario passent souvent inaperçues ou sont sciemment étouffées dans l’œuf, en raison de l’absence des moyens de communication et de l’interdiction d’accès aux camps imposée aux journalistes et médias étrangers.

La situation humanitaire des milliers de réfugiés séquestrés contre leur gré dans ces camps de l’enfer en plein désert algérien, ne fait qu’empirer. Alors que ces réfugiés attendaient un geste salvateur en ces temps de grande disette, du côté de leur pays d’accueil l’Algérie, ils ont eu droit à des restrictions qualifiées de discriminatoires par les habitants des camps. En l’absence des produits de base (sucre, thé, Fruits, légumes, boissons gazeuses ou carburant), ces derniers ont pris l’habitude de se rendre dans la ville de Tindouf, qui se trouve à moins de 35 KM des camps, pour s’approvisionner en denrées alimentaires et en carburant. Mais à leur grande surprise, ces derniers jours, les autorités algériennes leur ont imposé un rationnement rigoureux avec une interdiction aux véhicules venant des camps, de pénétrer dans la ville à partir de 12h00.
En attendant le règlement définitif du conflit du Sahara Occidental opposant le Maroc au Polisario pour que leur sort soit sellé, les réfugiés originaires des provinces marocaines du sud n’ont d’autre choix que de se soumettre au diktat de Mohamed Abdelaziz et de ses acolytes.