Washington prône une solution « mutuellement acceptable » au Sahara

Il n’y a pas de solution au conflit du Sahara Occidental qu’un règlement « mutuellement acceptable ». C’est la conviction dont a fait part dimanche dernier à Rabat, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton. Lors d’une conférence de presse tenue conjointement avec son homologue marocain, Saad Eddine Othmani, Hilarry Clinton qui achevait une visite officielle au Maroc, dernière étape de sa tournée maghrébine, a déclaré que les Etats-Unis continuaient « à soutenir les efforts visant à trouver une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable au conflit » du Sahara occidental. Le chef de la diplomatie américaine était allé au but, sans détour, en affirmant que « la position des Etats-Unis » sur ce conflit « reste inchangée ». Washington, a-t-il assuré, continue à soutenir les efforts de l’ONU pour trouver une solution politique mutuellement acceptable, une position qui, certes, n’est pas pour plaire aux mercenaires du Polisario et leurs mentors algériens. Surtout lorsque Hillary Clinton, a réaffirmé que le plan marocain d’autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, constitue une proposition « sérieuse, crédible et réaliste ». Cette solution, a-t-elle soutenu, est de nature à permettre aux Sahraouis de gérer leurs affaires par eux-mêmes.

Le prochain round des pourparlers informels sur le Sahara occidental, sous l’égide des Nations unies, se déroulera du 11 au 13 mars prochain à Manhasset, dans la banlieue de New York.
La secrétaire d’Etat américaine n’a pas omis à l’occasion, de plaider pour un rapprochement entre le Maroc et l’Algérie, appelant à une plus grande coopération entre les deux voisins notamment dans le domaine sécuritaire.
Elle a souhaité de voir les frontières terrestres entre le Maroc et l’Algérie rouvertes dans le but d’encourager la coopération bilatérale dans les domaines économique et sécuritaire.
« Le Maroc et l’Algérie font face aux mêmes menaces en provenance du sud », a averti Hillary Clinton, qui était dimanche l’invitée de l’émission « Invité spécial » de la chaîne 2M.
Cette question, a-t-elle précisée, a été évoquée avec insistance tant avec les responsables algériens qu’avec leurs homologues marocains, car elle constitue, selon elle,  « la meilleure voie pour transcender les divergences ».