Les Baltagiya pro-Polisario frappe de nouveau à Dakhla

La direction du Polisario ayant perdu beaucoup de terrain sur le champ diplomatique, malgré l’appui soutenu et inconditionnel du régime algérien, recourt ces dernières années à de viles méthodes, quitte à tuer des innocents et semer la peur et le trouble parmi les paisibles populations des provinces méridionales du Maroc. Ces trois derniers jours, Dakhla, une ville habituellement calme et qui compte un des taux de chômage les plus bas du Royaume (2% de la population active), a été le théâtre d’actes de hooliganisme mêlés à de violents et sanglants actes de vandalisme, ayant fait sept morts, dont deux éléments des forces de l’ordre et des dizaines de blessés parmi les habitants de la ville. Les compères des séparatistes du Polisario ont profité d’un match de football disputé dimanche entre l’équipe locale le Mouloudia de Dakhla et ceux de l’équipe du Chabab de Mohammedia, pour se mêler aux affrontements qui ont opposé à l’issue de cette rencontre, les supporters des deux équipes pour mettre à feu et à sang toute la ville. Ainsi une collusion entre hooligans ayant éclaté à la suite de la mort d’un jeune supporter dans une rixe entre les deux camps, a été vite transformée par les acolytes du Polisario en des affrontements sanglants et meurtriers. Par leurs actes de vandalisme, les pro-Polisario, dont des repris de justice, ont en vain tenté de conférer à ces affrontements le caractère de revendications politiques favorable aux thèses séparatistes. Le bilan de ces affrontements qui n’était dimanche que de deux morts et quelques blessés, s’est alourdi lundi, par le recours de certains de ces éléments perturbateurs issus des quartiers Al Wakala et d’Oumtounsi, à l’usage de matraques, d’armes blanches, de jets de pierres, d’actes de vandalisme et même à l’utilisation de 4×4 tout-terrain, pour écraser des innocents. Le calme est revenu dans la ville après le déploiement lundi soir, de l’armée.

C’est la deuxième fois que la paisible ville de Dakhla, devient le théâtre des agitations et provocations sanglantes de la Baltagiya alignée aux thèses séparatistes du Polisario dans les provinces sud du Maroc. En février dernier, des incidents similaires se sont produits à Dakhla, à l’occasion de l’organisation de son festival culturel. Les organisateurs ont du l’annuler, pour éviter une escalade dans des affrontements attisés par des éléments perturbateurs issus des mêmes quartiers. Avec l’ouverture du Maroc et la démocratisation de ses institutions, les « séparatistes de l’intérieur » ont pris l’habitude de se rendre en Algérie pour soit disant assister à des rencontres animées par des cadres du Polisario, mais en réalité, ils s’y rendent pour s’approvisionner en argent et recevoir les consignes à suivre non seulement des dirigeants du Polisario mais surtout des officiers du redoutable Département de renseignement et de sécurité (DRS- service de renseignement militaire algérien) qui fait déjà la loi en territoire algérien et tient sous ses bottes le chef du front Mohamed Abdelaziz et ses coéquipiers. Certains observateurs occidentaux basés à Rabat, n’hésitent pas à s’interroger sur le secret de la coïncidence de ce genre d’incidents soit avec chaque reprise des négociations sur le statut futur du Sahara soit avec les réunions des instances de l’Organisation des Nations Unies. Cette fois-ci, les incidents de Dakhla ont eu lieu au moment où se tient à New-York, la 66ème assemblée générale de l’ONU et devant laquelle le Maroc à présenté sa candidature pour le poste de membre non permanent au Conseil de Sécurité, une demande qui n’est pas tout à fait au goût des diplomates algériens qui feront tout pour la saborder. Les mêmes observateurs occidentaux s’accordent à conclure que les incidents qui éclatent périodiquement dans les provinces marocaines du sud, sont téléguidées directement de Rabouni (camps de Tindouf), où siège la direction du Polisario. La combine est donc très facile à deviner si l’on tient compte de l’acharnement à l’occasion de ces mêmes incidents, des médias algériens et espagnols contre le Maroc dès lors qu’il s’agit de son intégrité.