L’ONU reconnaît les efforts du Maroc en matière des droits de l’homme

L’adoption du dernier rapport du Secrétaire général de l’Onu et de la résolution 1979 ayant prorogé le mandat de la MINURSO pour un an, a été perçue tel un véritable camouflet pour le régime algérien et son protégé le Polisario. C’est aussi message un clair et fort qu’adresse la communauté internationale aux généraux algériens qui cherchent à déstabiliser et à balkaniser le Maroc. Pour le ministre français des affaires étrangères, Alain Juppé, la résolution 1979 du Conseil de Sécurité sur le Sahara a « tenu compte des efforts du Maroc » en matière de droits de l’homme, relevant « l’évolution positive » de la position du Maroc à ce sujet. Intervenant mercredi devant la commission parlementaire des affaires étrangères, Alain Juppé estime que cette résolution « tient compte des efforts que le Maroc a fait pour intégrer la question des droits de l’homme » avec la mise en place du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), doté de pouvoirs élargis et de compétences effectives sur le plan national et au niveau des régions, y compris celle des provinces du Sud. Pour la diplomatie marocaine, le rapport du SG de l’ONU a constitué un camouflet pour les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume.

Ce rapport a complètement ignoré les objectifs que ces derniers escomptaient, en ne faisant aucune référence à l’élargissement de la mission de la MINURSO visant en fait à créer un mécanisme international de contrôle des droits de l’Homme, a déclaré le ministre marocain des affaires étrangères, Taib Fassi Fihri. Au grand dam des Algériens et des séparatistes du Polisario, le Conseil de sécurité s’est félicité de la création par le Maroc, du CNDH, y compris sa structure régionale dans les provinces du Sud. La résolution de l’ONU a par ailleurs, mis en exergue, la légitimité et la pertinence du dispositif institutionnel national comprenant le « CNDH », le « Médiateur » et la « Délégation interministérielle aux droits de l’Homme », chargés de la promotion et la protection des droits de l’homme. Le Maroc a ainsi glané de précieux bons points sur la voie du règlement du conflit artificiel du Sahara Occidental et se trouve désormais dans une position bien plus confortable que ses adversaires, dont les thèses séparatistes sont de moins en moins crédibles et peu convaincantes.