Des eurodéputés espagnols piégés dans une affaire de faux lobbying

Des eurodéputés espagnols ont été pris en flagrant délit dans un scandale de perception de pots de vin. Les quatre eurodéputés issus du Parti Populaire (PP) espagnol connu pour ses positions favorables au Polisario, se sont faits piégés par des journalistes du quotidien britannique « The Sunday Times » qui se sont fait passer pour de faux lobbyistes. Les eurodéputés espagnols ont été filmés par les journalistes du quotidien qui leur proposaient des sommes d’argent contre leur engagement de faire pression au sein du parlement européen pour défendre et faire passer certains dossiers, dont certains liés à l’affaire du Sahara Occidental. 
A la suite de la diffusion par The Sunday Times de séquences vidéo de cette affaire de corruption, deux eurodéputés du PP espagnol, ont présenté leur démission du parlement européen et un troisième a été contraint à démissionner, alors qu’un quatrième, le conservateur Pablo Zalba Bidegain continue à jouir du soutien de son parti. Ce dernier accusé également de corruption par le journal britannique The Sunday Times, a reçu le 28 mars dernier, le soutien de son groupe au motif qu' »il n’a pas accepté d’être payé ».

« Le cas de Zalba est différent des trois autres, car quand il lui a été proposé de l’argent, il a saisi ses avocats, considérant que l’affaire était louche », a tenu à préciser un représentant du Parti populaire européen, qui regroupe les formations de droite et de centre-droit au Parlement européen. « Zalba a déposé un amendement (à une proposition de loi), mais parce que cet amendement lui convenait. Il ne peut pas être condamné parce qu’il a reçu des lobbyistes », a-t-il soutenu.
D’autres eurodéputés s’étaient déjà fait piéger par les journalistes du quotidien dominical britannique en leur proposant de soutenir différents amendements à un projet de législation, contre un contrat annuel de 100.000 euros par an.
Les rapports entre le Maroc et l’Union européennes concernant surtout les dossiers de la pêche et du Sahara Occidental sont souvent monnayés par les lobbies espagnols et de manière générale par des eurodéputés du Parti Populaire européen.   
Ces lobbies sont soudoyés officieusement par l’Algérie qui dépense un argent fou pour soutenir le Polisario et ses thèses séparatistes tant au niveau des instances européennes qu’au niveau de l’ONU et de l’Union Africaine.