Sahara: Les impostures du Polisario partout démasquées

La propagande et les impostures, armes redoutables qu’utilisent les séparatistes du Polisario et leurs mentors algériens, ne payent plus. Les combines en vogue à l’époque de la guerre froide ne sont désormais soutenues que par le pouvoir et les médias algériens au nom du principe soi-disant révolutionnaire «du droit des peuples à l’autodétermination». En moins d’une semaine, la direction du mouvement séparatiste a encaissé deux gifles successives, l’une des Etats Unis et l’autre de la Colombie.
Par la voix de son chef de la diplomatie, les Etats-Unis, un des pays dits Amis du Sahara Occidental, ont confirmé mercredi 23 mars, leur plein soutien au plan marocain d’autonomie comme solution définitive pour le conflit du Sahara.
« Nous croyons que le plan d’autonomie marocain est sérieux, réaliste et crédible », a réaffirmé Hillary Clinton, renouvelant également le soutien de son pays à l’émissaire de l’ONU dans la région, Christopher Ross qui pilote les négociations devant conduire au règlement de ce conflit vieux de plus de 36 ans.
Les séparatistes du Polisario et leurs mentors algériens seraient tout simplement profondément froissés par un autre coup dur qui leur provient cette fois-ci, d’un pays d’Amérique Latine. Le ministère colombien des Relations extérieures a réitéré que la Colombie maintient, depuis 2001, la même position à l’égard de la question du Sahara, à savoir le gel de la reconnaissance de la fantomatique république sahraouie « RASD ».

Dans une lettre adressée récemment à la Présidence de la Chambre des députés, la vice-ministre aux affaires multilatérales, Patti Londono Jaramillo a ainsi mis un terme à une vaine tentative d’un député colombien en faveur des séparatistes du Polisario. Navas Talero, député de la coalition de gauche « Polo Democratico Alternativo » qui regroupe entre autres, d’anciens dirigeants de l’ex-guérilla du « mouvement du 19 avril » (M-19, démobilisée en 1990), voulait entériner au parlement une décision portant sur la célébration du 26ème anniversaire des soi-disant relations bilatérales entre la Colombie et la prétendue « RASD ». Mais peine perdue, la diplomatie colombienne a fait, tout simplement, avorter ce projet derrière lequel se trouvait bien entendu, le lobbying de la chancellerie algérienne. Il est temps pour le régime algérien de se rendre à l’évidence que l’époque de la guerre froide est révolue et que l’avenir des peuples marocain et algérien est dans l’intégration maghrébine et non dans la balkanisation.