Sahara – Ralliement : Il semble que rien n’arrêtera les fuites de Tindouf, même pas le fameux DRS algérien

Ni les milices armées du Front Polisario, ni les éléments des services de renseignement militaire algérien (DRS – Département Renseignement et Sécurité) ne semblent être capables de stopper l’hémorragie des escapades des Camps de Tindouf. La preuve en est le chiffre record de quelque 1000 Sahraouis qui ont rallié le Maroc en six petits mois, mais aussi le phénomène de la fuite en des groupes comprenant une moyenne de cinquante personnes, y compris femmes et enfants.
Même l’arrestation fin juin dernier, par un commando de l’armée algérienne et du Polisario, d’un groupe de 50 sahraouis qui tentaient de quitter les camps de Tindouf en direction du Maroc via la Mauritanie, n’a pas dissuadé d’autres mécontents des campements à tenter l’aventure.
On vient d’apprendre de notre source en Mauritanie, qu’une centaine de Sahraouis qui ont réussi à s’évader des camps de Tindouf, une prison à ciel ouvert, s’apprêtent à rallier le Maroc.

Ils défilent depuis deux semaines, dès les premières heures du jour devant les services du consulat du Maroc situé le long du boulevard Maritime à Nouadhibou, pour accomplir les formalités de transit vers le territoire marocain, où ils doivent renouer avec leurs familles et leurs proches, après de longues années de séparation.
Parmi ces futurs ralliés figurent d’anciens membres de la direction du Front Polisario et son ancien représentant à Londres qui a décidé de rompre définitivement avec les thèses séparatistes, emboîtant le pas à ses collègues qui étaient à Malte, en Italie, en Amérique du Nord, en Allemagne, en France ou celui auprès de l’Union Africaine, Mustapha Barzani.
Le resserrement de l’étau autour des populations sahraouies séquestrées à Tindouf, ne rime à rien puisque parmi les groupes qui ont réussi à fuir figurent également des femmes et des enfants de bas âge qui en plus, parviennent à braver l’aridité du désert, la soif, la faim, la canicule du jour et le froid nocturne pour rejoindre leur pays natal après un long et fastidieux voyage.