Le harcèlement du  »polisario » ne nous empêchera pas de dénoncer sa propagande trompeuse – militant espagnol –

Le harcèlement pratiqué par le  »polisario’’ et son mentor, l’Algérie, contre tous ceux qui s’opposent à leurs thèses fallacieuses, ne dissuadera pas les militants qui croient en la paix et les droits humains dans la région de continuer à dénoncer les violations et les conditions misérables prévalant dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, a affirmé le militant des droits de l’Homme, Pedro Ignacio Altamirano. L’analyste espagnol, qui s’exprimait mardi à Genève lors d’une réunion en marge du Forum international sur les réfugiés, a dénoncé ‘’le harcèlement qui constitue un comportement systématique du +polisario+, prenant parfois la forme de menaces de mort contre des militants qui dénoncent ses pratiques oppressives et corrompues dans les camps’’. Face à la machine de propagande des séparatistes, M. Altamirano, qui est également porte-parole du groupe international de la paix pour la réunification des Sahraouis, a souligné l’importance de ‘’la communication pédagogique avec les organismes publics et les organisations de la société civile en Espagne, ainsi qu’avec les instances de la communauté internationale, notamment au niveau européen, afin de dissiper les amalgames qui induisent en erreur l’opinion publique et obscurcissent les réalités de la situation liée à la question du Sahara marocain’’. ‘’Dans le cadre de ses manœuvres de propagande, le +polisario+ instrumentalise les souffrances de la population détenue dans les camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, pour attirer une aide internationale, laquelle servira à acquérir armes ou à grossir les comptes personnels des dirigeants qui achètent des propriétés et des demeures de luxe à l’étranger, notamment en Espagne’’, a-t-il déclaré à la MAP. De son avis, ‘’l’absence de contrôle du financement de l’aide internationale contribue à l’aggravation des problèmes de la corruption et du manque de transparence concernant les allocations dédiées aux camps gérés par le +polisario+ comme une grande prison’’. Lors de cette rencontre, axée sur les lacunes du système de protection des réfugiés, des militants et des experts ont donné un aperçu de la vulnérabilité des victimes des conflits et des catastrophes dans de vastes zones à travers les continents.