Helsinki: Une rencontre met en avant le plan d’autonomie, « unique solution » au différend régional sur le Sahara marocain

Une conférence-débat a mis en avant, jeudi à Helsinki, le plan marocain d’autonomie, ‘’seule et unique solution’’ au différend régional sur le Sahara marocain. La rencontre, organisée par l’Ambassade du Royaume du Maroc en Finlande, à l’occasion de la célébration des fêtes de l’Indépendance et de la Marche Verte, a connu la participation de personnalités de divers horizons politiques, académiques, diplomatiques et médiatiques, qui ont mis l’accent sur la pertinence du plan marocain d’autonomie et débattu des différents aspects de la question du Sahara marocain. Intervenant à cette occasion, l’ambassadeur du Maroc à Helsinki, Mohamed Achgalou, a passé en revue la genèse du plan marocain d’autonomie dans les provinces du Sud dans le cadre de la souveraineté du Royaume, notant que la prééminence de ce plan a été consacrée depuis son officialisation en 2007 étant ‘’crédible, sérieux et réaliste’’. Il a également souligné ‘’les succès diplomatiques rencontrés par ce plan, grâce à la Vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI’’, mettant l’accent sur ‘’l’élan de soutien et d’appréciation positive de ce plan auprès des pays européens, de plus en plus convaincus de la pertinence de cette initiative en tant que seule solution à ce conflit artificiel’’. Le diplomate a mis en exergue les valeurs de paix et de réconciliation enracinées au Maroc, qui offre “un modèle de développement volontariste et une opportunité que les autres parties au conflit refusent de saisir”. M. Achgalou a aussi abordé ‘’la situation catastrophique’’ dans les camps de Tindouf, insistant sur la nécessité de faire une distinction claire entre, d’une part, les provinces du sud du royaume, ‘’ouvertes, prospères, libres et dûment représentées par leurs élus’’, et, d’autre part, ‘’les camps de Tindouf barricadés au milieu du désert algérien dans une situation de non droit unique dans le monde”. De son côté, l’écrivain et conseiller politique finlandais, Risto Huvila, a souligné ‘’la nécessité pour l’Europe de reconsidérer le conflit autour du Sahara marocain à travers une nouvelle perspective’’. Il a appelé à ‘’défendre la solution politique que représente le plan d’autonomie et à appuyer sans atermoiements les efforts du Maroc en tant que voisin et partenaire sûr et fiable de l’Europe”. Pour sa part, Faith Mkweisha, professeure à l’Université d’Helsinki, a pointé le rejet par l’Algérie et le “polisario” de l’autonomie et du processus des tables rondes. ‘’Il y a des considérations malveillantes qui bloquent l’ouverture de la seule issue pour les femmes et les filles afin de s’affranchir du blocus de longue date dans les camps de Tindouf’’, a-t-elle relevé. Elle a déploré, à cet égard, l’instrumentalisation des femmes et des enfants dans les camps de Tindouf à des fins séparatistes et propagandistes. Ces actes représentent, selon l’universitaire, “une violation systématique du droit international et un risque pour toute la région ». L’expert politique et journaliste finlandais Anterro Eerola a mis, lui, en avant ‘’la conformité’’ du plan marocain d’autonomie avec le droit international et les principes de la Charte des Nations Unies, soulignant que ce plan est ‘’à même d’assurer un avenir meilleur pour les peuples de la région’’. Cette rencontre a été marquée, par ailleurs, par un hommage rendu par l’ambassade du Royaume en Finlande à des membres de la diaspora marocaine, en reconnaissance de leurs efforts en faveur du renforcement des liens humains et sociaux entre les peuples marocain et finlandais.