Le ministère de l’Intérieur veille à poursuivre la mise en œuvre des différentes stratégies visant à renforcer les services de sécurité – M. Laftit –

Le ministère de l’Intérieur a veillé à poursuivre la mise en œuvre des différentes stratégies et plans visant à renforcer les services de sécurité et à moderniser leurs méthodes de travail, l’objectif étant de promouvoir les services de sécurité et leur rôle dans la préservation de l’ordre public, a indiqué, jeudi à Rabat, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit. Lors de la présentation du projet de budget de son département pour l’année 2024 devant la Commission de l’intérieur, des collectivités territoriales, de l’habitat et de la politique de la ville de la Chambre des Représentants, M. Laftit a relevé que le ministère a veillé aussi à appliquer les principes de la gouvernance sécuritaire, à même de renforcer les capacités de gestion et d’intervention de ce service essentiel pour atteindre un niveau d’efficacité optimal. En matière de sécurité et de maintien de l’ordre public, le ministère s’est employé à renforcer la vigilance sécuritaire et à appliquer des approches préventives pour lutter contre la criminalité sous toutes ses formes, faire face aux risques potentiels des réseaux terroristes actifs et combattre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, « qui continuent de constituer une menace permanente pour la sécurité et la stabilité du pays », a-t-il souligné. Parallèlement, a précisé M. Laftit, les opérations de lutte contre les réseaux criminels spécialisés dans le trafic de drogue, la migration irrégulière et la traite des êtres humains se sont poursuivies. La coordination étroite entre les différents services compétents a permis de démanteler nombre de ces réseaux, de déjouer de nombreux projets criminels et de neutraliser des cellules et des opérations terroristes, a soutenu le ministre. Dans la continuité des projets de modernisation dans le domaine sécuritaire, M. Laftit a indiqué que l’année 2023 a vu un développement continu des infrastructures d’information et de communication des services de la Sûreté nationale, à travers la mise en œuvre de nombreux projets dans le cadre de l’accompagnement de l’évolution technologique et du développement des réseaux d’information, ajoutant que ces efforts impactent positivement l’action des services de sécurité et consolident le sentiment de sécurité et de quiétude chez les citoyens. Au volet de la prévention et de la protection civile, M. Laftit a relevé que son département a veillé à soutenir les capacités et les ressources de la Direction générale de la protection civile, à poursuivre le renforcement de la couverture territoriale en matière d’intervention et de premiers secours, outre la construction de nouveaux centres de secours, pour couvrir les risques, conformément aux exigences de la répartition régionale. Et de préciser que le ministère a également œuvré à doter les services de moyens et d’équipements pour les interventions sur le terrain, ainsi que de moyens opérationnels et logistiques. Ces efforts, a-t-il dit, ont permis à ce service de jouer un rôle majeur suite au séisme d’Al Haouz, aux côtés des Forces Armées Royales, de la Gendarmerie Royale, de la Sûreté Nationale, des Forces Auxiliaires et des départements ministériels, en termes de secours, d’assistance et de soins aux victimes. M. Laftit a, en outre, relevé que le ministère, en exécution des Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI concernant l’assistance aux familles sinistrées et l’accélération de la réhabilitation et de la reconstruction des zones touchées par le séisme, a pris des mesures concrètes pour faciliter le travail sur le terrain des équipes chargées de recenser les victimes afin de garantir les conditions nécessaires à l’attribution de l’aide financière aux familles avec la célérité et la précision requises. Malgré les efforts déployés, les défis de la gestion des catastrophes naturelles pèsent désormais lourdement sur les politiques publiques, notamment dans le domaine de la gestion des risques et des crises, a-t-il fait remarquer. Ces défis interpellent tout un chacun sur la durabilité, les perspectives et les faiblesses de ces politiques, ainsi que sur leur efficience concernant la mise en œuvre de stratégies et de plans efficaces et cohérents d’intervention et de sauvetage, a conclu M. Laftit.