Sahara marocain : La reconnaissance de Tel Aviv ouvre des perspectives prometteuses pour les investissements israéliens au Maroc – universitaire –
La décision de l’État d’Israël de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara ouvre des perspectives prometteuses pour les investissements israéliens au Maroc, a indiqué le doyen de la Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales à Meknès (FSJES), Abdelghani Bouayad. La reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara est le résultat d’un processus de négociation amorcé depuis 2020, a souligné M. Bouayad dans une déclaration à la MAP, tout en qualifiant cette décision politique de « sage ». Une telle démarche israélienne permet aussi de renforcer le partenariat dans le domaine de l’industrie militaire, le commerce et le tourisme, a-t-il poursuivi. Dans le même ordre d’idées, le doyen de la Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales à Meknès a mis l’accent sur la perspective d’ouverture d’un consulat israélien à Dakhla, précisant qu’une telle initiative ne pourrait que stimuler la dynamique de l’économie régionale grâce au réseau des relations d’Israël avec de nombreuses régions du monde qui profiteront aux africains à travers le Maroc. Lundi dernier, un communiqué du Cabinet Royal a indiqué que SM le Roi Mohammed VI avait reçu une lettre du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, annonçant la décision de son pays de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Le Premier ministre israélien a ajouté que cette position de son pays sera « reflétée dans tous les actes et les documents pertinents du Gouvernement israélien » et qu’elle sera « transmise aux Nations Unies, aux organisations régionales et internationales dont Israël est membre, ainsi qu’à tous les pays avec lesquels Israël entretient des relations diplomatiques ». Dans sa lettre au Souverain, le Premier Ministre israélien a informé qu’Israël examine positivement « l’ouverture d’un Consulat dans la ville de Dakhla », et ce dans le cadre de la concrétisation de cette décision d’État.