Un « Groupe de soutien et d’appui à l’Initiative d’autonomie marocaine » au Sahara voit le jour au sein du Congrès péruvien
Le Congrès péruvien a décidé de créer un « Groupe de soutien et d’appui à l’initiative d’autonomie marocaine » avec l’objectif d’appuyer l’autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine, en tant que « seule et unique » solution au différend régional autour de ce territoire et de sensibiliser le pouvoir exécutif au Pérou sur la pertinence de cette proposition. La création de ce groupe a été annoncée lors de la deuxième réunion institutionnelle du groupe d’amitié parlementaire Pérou-Maroc, tenue mardi au siège de l’institution législative péruvienne. Il est intégré par le président du Groupe d’amitié parlementaire Pérou-Maroc et membre de la Commission des Affaires Etrangères, M. Ernesto Bustamante Donayre, la présidente de la Commission des Affaires Etrangères, Mme Maricarmen Alva Prieto, le président de la Commission du Renseignement, M. Jose Cueto Aservi, ainsi que d’autres présidents de Commissions et de parlementaires péruviens. A cette occasion, M. Bustamante s’est félicité de l’excellence des relations législatives entre les deux pays, mettant en avant la position du Congrès péruvien en faveur du plan d’autonomie et de la souveraineté du Royaume sur l’ensemble du Sahara marocain, tout en appelant le gouvernement péruvien à reconsidérer la « position erronée, relative au rétablissement des relations avec les séparatistes » du polisario. Pour sa part, Mme Alva Prieto a mis en exergue « l’impératif d’un renversement de la position confuse du gouvernement péruvien à l’égard de l’intégrité territoriale d’un pays ami, doté d’une importance géopolitique et stratégique remarquable, et constituant une porte d’entrée au Moyen-Orient et au continent africain ». De son côté, M. Cueto a épinglé dans son intervention la position équivoque, adoptée par le gouvernement péruvien à l’égard de l’intégrité territoriale du Maroc, soulignant la nécessité de consolider les bonnes relations bilatérales avec un pays clé de la scène africaine, du monde arabe et de la région méditerranéenne, afin de profiter de son expérience dans plusieurs domaines, notamment en matière de gouvernance sécuritaire, des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, de la gestion des ressources en eau, de la performance logistique, ainsi que dans les secteurs agricole, industriel, et aéronautique. Les autres parlementaires présents ont mis en exergue la nécessité de consolider de bonnes relations bilatérales, basées sur des intérêts communs avec le Royaume du Maroc, tout en appelant le gouvernement péruvien à reconnaître formellement la proposition marocaine, unique solution au différend régional autour du Sahara marocain. Lors de cette réunion, dédiée à la création du Groupe de soutien à l’Initiative l’autonomie marocaine, l’ambassadeur de SM le Roi à Lima, M. Amin Chaoudri, a mis en avant l’initiative soumise par le Royaume du Maroc en 2007 pour mettre fin à l’impasse politique de plusieurs décennies autour du Sahara marocain, soulignant qu’elle représente la seule solution politique, réaliste, pragmatique, et durable à ce différend régional. Rappelant que cette proposition est qualifiée par les Nations Unies de « sérieuse et crédible», l’ambassadeur du Maroc a précisé que l’initiative marocaine bénéficie du soutien total de la population du Sahara marocain et de la communauté internationale. Il a indiqué dans ce contexte que depuis 2007, tous les rapports et résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, notamment la dernière résolution 2654 adoptée le 27 octobre 2022, illustrent à la fois l’engagement du Royaume dans le processus politique mené par l’ONU et le soutien de l’instance onusienne à l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara marocain. La création de ce « Groupe de soutien et d’appui à l’initiative d’autonomie marocaine » au sein du Congrès péruvien témoigne de la ferme volonté de l’institution législative du Pérou à œuvrer en faveur d’un renforcement de la coopération bilatérale et de la consolidation des relations entre les deux pays, d’autant plus qu’un nombre important de parlementaires péruviens ont exprimé leur vif intérêt à rejoindre ledit Groupe.