Élaboration d’une vision 2022-2026 pour le diagnostic et la classification des bâtiments menaçant ruine dans chaque région – ministre –
L’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine et la Réhabilitation des Bâtiments menaçant Ruine (ANRUR), créée en 2022, a élaboré une vision pour la période 2022-2026 devant permettre de faire le diagnostic et la classification de ces bâtiments dans chaque région, a affirmé, lundi à Rabat, la ministre de l’habitat, de l’urbanisme et de la politique de la ville, Fatima Zahra Mansouri. Ce programme a été mis sur pied à Casablanca, Rabat-Salé, Essaouira, Tétouan, Marrakech et Fès, a indiqué Mme Mansouri en réponse à une question orale concernant « le sort des bâtiments menaçant ruines » du groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme à la Chambre des représentants. Près de 6000 bâtiments ont été recensés dans la région de Rabat-Salé et 10.000 à Tanger-Tétouan-Al Hoceima ainsi que 4.000 à Casablanca, a-t-elle relevé, soulignant que cette classification qui sera élargie aux autres villes la semaine prochaine, permettra de mettre en place une base de données et d’un observatoire de vigilance, de suivi et d’évaluation de ce programme. Grâce à l’ANRUR, a ajouté Mme Mansouri, le ministère dispose d’une vision claire pour traiter le phénomène des bâtiments menaçant Ruine. Depuis 2012, 78 accords ont été signés concernant plus de 41.000 bâtiments menaçant ruine, avec une population de 76.000 familles, a souligné la ministre dans une autre réponse sur le « bilan du programme de réhabilitation des bâtiments menaçant ruine » du groupe du Rassemblement National des Indépendants. Elle a ajouté que la situation de 16.000 bâtiments, soit 40%, a été réglée jusqu’à présent, et les conditions de vie de 40.000 familles, soit 52%, ont été améliorées, notant que le montant total investi par l’État s’élève à 7 milliards de dirhams (MMDH), dont une contribution du ministère de 2,2 MMDH. La ministre a Toutefois reconnu qu’il y a un ralentissement dans la mise en œuvre du programme, compte tenu de l’existence d’un ensemble de contraintes, telles que l’absence de données, le manque d’expérience et les revenus limités des bénéficiaires, exprimant son espoir que la vision 2022-2026 produira des résultats positifs à cet égard.